Ces chercheuses qui prennent (enfin) la vulve au sérieux

Écrit par Catherine de Coppet Illustré par Christelle Enault
2 juin 2025
Ces chercheuses qui prennent (enfin) la vulve au sérieux
Elles sont gynécologues, biologistes, sociologues, et forment une joyeuse bande de pionnières. En entreprenant de cartographier l’évolution des organes génitaux féminins à la puberté, elles font progresser la science et entendent contribuer à mettre fin à de dramatiques erreurs médicales.
18 minutes de lecture

« Je veux redonner sa place à la vulve ! » Michal Yaron le clame haut et fort, dans son français rugueux dont elle a banni toute autre appellation – « tous ces surnoms qu’on lui donne sont horribles ! » La gynécologue a décidé de lutter contre l’invisibilisation du sexe féminin dans la science, en tentant de répondre à une question jusqu’à présent sans réponse : comment évolue une vulve en bonne santé, à commencer par ses transformations à la période de l’adolescence ? Car les planches anatomiques montrant les parties externes de l’organe sexuel féminin, destinées aux étudiants en médecine, aux scientifiques mais aussi aux adolescents eux-mêmes, tout comme l’échelle de référence qui caractérise les évolutions physiologiques au cours de la puberté, n’évoquent pas du tout ces changements.

« Les stades du développement des caractères sexuels à la puberté ne sont décrits que par la formation des seins et l’apparition progressive des poils pubiens, déplore la gynécologue depuis son bureau crème un peu vieillot de la maternité de Genève, qui dépend des hôpitaux universitaires de la capitale romande (HUG). Alors que pour les garçons l’évolution du pénis et des testicules est bien documentée. » Il faut dire que toutes ces descriptions datent… des années 1950.

Lèvres et clitoris passés sous silence

Elles ont été réalisées par un pédiatre anglais, qui a donné son nom à l’échelle dite « de Tanner ». Cette classification des stades de la puberté masculine et féminine passe entièrement sous silence les lèvres externes et internes, le capuchon et le gland du clitoris – autant de parties anatomiques dont l’apparence change à la puberté mais aussi, soit dit en passant, à la ménopause et tout au long de la vie.

Et que dire de ses bases scientifiques contestables, puisqu’elle a été construite à partir d’une cohorte d’orphelines et d’orphelins choisis au hasard ? L’échelle de Tanner est pourtant toujours enseignée dans les facultés de médecine et utilisée par les professionnels de santé à travers le monde. Pour une petite bande de chercheuses suisses, parmi lesquelles Michal Yaron, il est devenu urgent de changer de référence.

Complexées par l’aspect de leur sexe

La gynécologue native de Tel-Aviv, qui a posé ses valises à Genève il y a vingt ans, a fait du dialogue entre médecine et éducation sexuelle le cœur de sa pratique – au point d’en faire le sujet de son mémoire pour son habilitation universitaire, passée en 2019. Après avoir cosigné un article qui tord le cou à toutes les idées reçues sur l’hymen en janvier 2022, Michal Yaron s’attaque désormais aux autres éléments externes du sexe dit « féminin », qui composent la vulve.

Aux sources de sa motivation, un silence familial sur tout ce qui relevait de la sexualité, mais aussi, et avant tout, sa pratique de clinicienne. Dans sa consultation, cette passionnée constate depuis quelques années que de plus en plus de jeunes filles complexent sur l’aspect de leur appareil génital – se plaignant notamment de lèvres internes asymétriques ou qui dépassent des lèvres externes – et méconnaissent son fonctionnement. Quand ce n’est pas leur famille qui s’en mêle. « Beaucoup de mères ont du mal à accepter que la vulve de leur fille ne soit pas comme la leur ! » précise la spécialiste, entre ses mèches bouclées.

Erreurs chirurgicales irréversibles

Dans une enquête australienne menée auprès de 443 médecins généralistes en 2016, 97 % des répondants ont été interrogés par leurs patientes sur la « normalité » de leurs organes génitaux, et 65 % ont reçu des femmes souhaitant être orientées vers une opération de chirurgie esthétique. Une tendance que confirme le dernier rapport de la Société internationale de chirurgie esthétique : en 2022, le nombre de labioplasties, ou chirurgies des lèvres de la vulve, a atteint 194 000 au niveau mondial, soit une augmentation de 46,3 % en quatre ans. En France, 6 900 opérations de ce type ont été pratiquées cette même année. Ces demandes masquent un manque de connaissances auquel s’ajoute l’influence croissante de l’industrie pornographique, où le modèle de vulve glabre et lisse, comme prépubère, domine.

Mais ce défaut d’éducation fait aussi des ravages dans le corps médical. Dans l’enquête australienne, seuls 76 % des généralistes se disaient confiants dans leur maîtrise de l’anatomie génitale féminine. Or, savoir, c’est aussi repérer les pathologies. « Certaines maladies de peau, comme le lichen scléreux, peuvent affecter la qualité des tissus, avec des effets négatifs sur la sensation sexuelle, ou modifier l’architecture de la vulve et provoquer des symptômes urinaires entre autres », explique Michal Yaron. Aujourd’hui encore, des actes chirurgicaux causent des mutilations irréversibles des tissus érectiles du clitoris lors d’opérations de l’urètre, par exemple, faute d’une cartographie exacte de l’anatomie féminine. Autant d’erreurs médicales dont le nombre de victimes n’a jamais été évalué à ce jour.

Nommer et se représenter la vulve, c’est s’approprier son sexe.

La gynécologue Michal Yaron

De cette inculture généralisée naît un risque accru pour la santé des femmes, que la gynécologue constate au quotidien. « En raison d’idées fausses, beaucoup de jeunes filles se lavent le vagin de façon trop importante, augmentant la prévalence d’infections. » Sans parler de l’absence de prévention sur le décalottage du gland du clitoris, qui permet d’empêcher les adhérences et potentiellement les gênes sexuelles. Au-delà, l’ignorance conduit fréquemment à l’autodépréciation, synonyme de rapports à risques et d’exposition plus fréquente aux violences. « Nommer et se représenter la vulve, c’est s’approprier son sexe », constate la jeune sexagénaire.

Par ailleurs, les mutilations sexuelles, comme l’excision – l’ablation d’une partie du clitoris – et l’infibulation – la suture des lèvres internes et externes –, mais aussi les interventions chirurgicales sur l’hymen sont autant de pratiques culturelles archaïques que ce manque de savoir alimente. « Ce qui m’importe, c’est de combattre les légendes urbaines. Transmettre est ma mission sur cette Terre, mon travail va bien au-delà de la médecine ! » répète la médecin qui chapeaute les quelque 17 000 consultations ambulatoires de gynécologie annuelles de la maternité.

« Les aménorrhées, ce n’était pas ma tasse de thé »

À Genève, c’est à Michal Yaron que les femmes doivent l’ouverture au sein de l’hôpital d’une consultation de gynécologie pédiatrique et de l’adolescence, la seule en Suisse reconnue par la Fédération internationale de gynécologie infantile et juvénile. Porté avec deux autres médecins, une pédiatre et une gynécologue, ce service reçoit 1 500 patientes par an. Discipline peu connue, qui concerne les soins relatifs à la santé sexuelle des filles et jeunes filles de 8 à 18 ans, la gynécologie pédiatrique est venue à « la doctoresse Yaron », comme l’appellent ses élèves, lors de ses études de médecine en Israël.

« C’est mon chef en deuxième année qui m’en a parlé. À l’époque, les aménorrhées [les absences de règles, NDLR] adolescentes, ce n’était pas ma tasse de thé ! Il m’a poussée à me lancer alors qu’on partait de rien dans le service, raconte celle qui se souvient pourtant avoir été concernée au premier chef à 13 ou 14 ans. Je faisais du tennis à haut niveau, j’avais dû consulter pour une absence de règles, et ça a été catastrophique – un traumatisme. »

Après avoir un temps travaillé comme médecin civile dans l’armée israélienne – « J’ai énormément appris, mais c’était trop dur, je voyais 35 patientes par jour ! » –, le coup du hasard s’est transformé en coup de foudre : la gynéco a finalement fait de la « gyn ped » sa spécialité, en décrochant un postdoc au Canada, dans l’un des deux centres de référence internationaux, The Hospital for Sick Children de Toronto. « Je suis partie sans bourse, sans moyens, je faisais des gardes pour m’en sortir. C’était intense, mais passionnant. »

Genève ne plaisante pas avec la vulve

Michal Yaron a trouvé en Suisse un terrain favorable à son envie d’agir. Dans la cité de Calvin, on ne plaisante pas avec la vulve – ou plutôt avec l’éducation sexuelle. Dans le canton de Genève est passée en 2023 une loi sur l’égalité et la lutte contre les discriminations liées au sexe et au genre, la première dans le pays. Et c’est au contact d’une joyeuse troupe de femmes qui s’active dans les hôpitaux universitaires de la capitale romande pour faire dialoguer savoir et éducation sexuelle, que la ferveur éducative de la doctoresse s’est épanouie ces dernières années.

À commencer par son compagnonnage avec la biologiste Céline Brockmann, qui a cofondé il y a dix ans, au sein de l’université, le Bioscope. Dans cet espace aujourd’hui hébergé, comme la consultation de gynécologie pédiatrique, à la Maison de l’enfance et de l’adolescence, des groupes d’élèves d’élémentaire et du secondaire défilent pour participer à des ateliers scientifiques interactifs et gratuits autour de trois thèmes : santé à l’adolescence, neurosciences et comportements, biodiversité.

Un programme unique au monde

Mais son grand œuvre, la biologiste au tutoiement facile, qui évolue comme un poisson dans l’eau dans le Tout-Genève où elle a grandi, l’a réalisé en 2017 avec son ancienne élève Jasmine Abdulcadir, gynécologue, et Ferdinando Miranda, à l’époque chef de projet au département égalité et diversité de l’université de Genève. C’est le programme Sciences, Sexe, Identités, dit « SSI ».

Son objectif : développer, grâce aux croisements entre sciences biomédicales, sciences sociales et pédagogie, des outils et recherches pour favoriser une meilleure éducation sexuelle, y compris du corps médical. Dans le comité de pilotage (« copil ») de ce programme unique au monde, la biologiste franco-suisse Maéva Badré, qui mène une thèse sur l’architecture fonctionnelle détaillée du clitoris – comprenez : la cartographie précise de ses tissus –, mais aussi Michal Yaron, qui contribue régulièrement aux productions diverses du programme.

Dernier exemple en date, une formation en ligne à destination des profs de biologie pour aborder de façon plus inclusive les questions de sexualité : anatomie, sexuation, genre, réponse sexuelle. « Avec SSI, j’arrive à toucher les adolescents en tant que personnes, pas seulement en tant que malades ou patients », résume la gynécologue.

La vulve évolue également à la ménopause. Ce n’est absolument pas la fin de la vie sexuelle !

La biologiste Céline Brockmann

« On est une bonne bande, dans le copil. On s’aime pour de vrai ! » s’enthousiasme de son côté Céline Brockmann, qui n’hésite pas à évoquer sa ménopause entre deux gorgées de thé depuis son bureau de la fac avec vue imprenable sur la « calotte genevoise » – le nom qu’on donne ici à la brume tenace de l’hiver. « Il y a un gros sujet là aussi, j’y travaille, poursuit la biologiste. La vulve évolue également à cette période de la vie et beaucoup croient que c’est la fin de la vie sexuelle. Ce n’est absolument pas le cas si on a appris à la connaître ! Si on comprend, sans tabou, pourquoi et comment la vulve change, on peut faire des choix éclairés pour en prendre soin. »

L’une de ses prouesses, fruit d’un travail collectif, a consisté en 2019 à faire passer dans les manuels scolaires du canton les planches anatomiques signées SSI. Celles-ci représentent les appareils génitaux masculin et féminin de face, de profil et en 3D, avec l’ensemble des organes internes et externes. À l’origine de cette évolution – comme de la parution en France en 2017 d’un manuel de SVT intégrant pour la première fois un schéma correct du clitoris –, l’onde de choc des travaux d’Odile Fillod.

Cours obligatoire d’anatomie du clitoris

En 2016, l’ingénieure et sociologue française Odile Fillod a fait sensation en fabriquant un clitoris en impression 3D, une première mondiale, (re)révélant ainsi la portion interne de l’organe. L’anatomie complète du clitoris fait désormais également partie d’un cours obligatoire pour les étudiants en deuxième année de médecine à Genève sur l’histoire des organes génitaux féminins, piloté par la biologiste Céline Brockmann, la gynécologue Jasmine Abdulcadir et l’historienne Francesca Arena.

Ce cours interroge aussi le regard de nos sociétés sur ces questions au fil des siècles : si la cartographie du sexe féminin a longtemps été ignorée, c’est du côté de raisons culturelles et sociales qu’il faut chercher. « Infériorité » de l’organe comparé au pénis, lien avec une « lubricité » excessive voire avec l’hystérie… Les productions savantes sont nombreuses qui témoignent au fil des siècles d’un androcentrisme confinant au mépris pour le « sexe faible », jusque dans le savoir médical.

Le pénis suscite davantage de plaintes.

L’historienne Sylvie Chaperon et la sociologue Odile Fillod

Pour autant, le clitoris « n’a jamais été oublié par la médecine, qui l’a certes souvent maltraité ou dénigré, mais pas seulement parce qu’elle était faite par des hommes », soulèvent Odile Fillod et l’historienne Sylvie Chaperon dans leur ouvrage paru en 2002, Idées reçues sur le clitoris. Le déséquilibre en faveur du pénis s’explique aussi par le fait qu’il « assure plus de fonctions physiologiques que le clitoris, qu’il est beaucoup plus visible et suscite davantage de plaintes ». Mais également par le poids de la norme sociale associant sexualité et reproduction, et attirant ainsi l’attention sur les organes qui y contribuent – donc le vagin et l’utérus, plus que le clitoris et la vulve en général.

La proportion des publications scientifiques citant le clitoris n’est pourtant pas plus grande aujourd’hui qu’à la fin des années 1960, rappellent Odile Fillod et Sylvie Chaperon, se fiant aux statistiques de la base de données PubMed. « L’émergence du clitoris dans l’espace public n’a pas été synonyme d’une explosion du nombre de recherches. D’une manière générale, il y a un manque de financements pour effectuer des recherches sur le plaisir sexuel », nous détaille Odile Fillod.

Sur le sujet de l’évolution de la vulve à la puberté, Michal Yaron et Céline Brockmann ont ainsi voulu en avoir le cœur net et encouragé l’une de leurs étudiantes en médecine à faire l’état des lieux de la littérature scientifique. « Pour mon master, j’ai passé au crible une douzaine d’études suffisamment sérieuses, mais chacune se focalise sur l’évolution d’une partie, comme les lèvres internes par exemple », explique Francesca Casalino, passée par le Bioscope comme animatrice d’ateliers.

Financées par des fondations privées

Toutes ces publications, dont la plus ancienne date de 1991, pèchent par un échantillon trop restreint, en nombre ou du point de vue de la diversité ethnique, et par des variations de méthodes d’une étude à l’autre. Aucune ne permet de décrire de façon fiable les différents stades de développement du sexe féminin à l’adolescence, conclut la jeune médecin dans ses travaux, parus en janvier 2025 dans le Journal of Pediatric and Adolescent Gynecology, la publication de référence de la discipline.

Au-delà de l’audace et de la complicité entre toutes ces femmes, c’est aussi leur capacité à aller chercher des moyens qui rend possibles les recherches du programme genevois. « Convaincre, je fais ça assez bien, de même que rassembler des personnes », sourit Céline Brockmann, qui a collecté 1,3 million de francs suisses – soit presque autant d’euros – depuis 2016 pour SSI, principalement auprès de fondations privées. Parmi lesquelles la fondation des HUG, ou le Centre Maurice-Chalumeau en sciences des sexualités, qui finance la thèse de Maéva Badré.

« On a la chance à Genève d’être entourées d’acteurs aux énormes ressources, et qui sont prêts à s’engager, estime Céline Brockmann. Sans parler du soutien de la faculté de médecine et du canton. » Une situation qui bénéficie à l’ensemble des recherches des HUG. Comme en témoigne le large sourire de Jasmine Abdulcadir, à la tête de l’unique consultation suisse dédiée aux mutilations génitales féminines : « On vient de recevoir une enveloppe de 700 000 francs de la Fondation Leenaards pour une recherche sur la sensibilité du clitoris à la vibration, avec ou sans mutilation ! »

Suivre une cohorte d’enfants et photographier leur sexe à intervalle régulier, ce serait compliqué.

La socio-anthropologue Virginie Vinel

Bientôt la question des fonds se posera aux chercheuses pour leurs travaux sur la vulve à la puberté. Il leur faut d’abord enclencher, après l’état des lieux posé par Francesca Casalino, la deuxième étape. Michal Yaron souhaite proposer une nouvelle échelle des stades pubertaires impliquant la vulve, à partir d’un échantillon scientifiquement représentatif : il s’agit de recruter suffisamment de fillettes pour observer, durant plusieurs années, l’évolution réelle de leur anatomie sexuelle et en établir des standards fiables, utiles aux médecins. Pour combler les lacunes de l’échelle de Tanner.

Sur le papier, le projet paraît simple, mais en pratique, c’est une autre affaire. « Si l’échelle de Tanner n’a pas été remplacée, c’est d’une part parce que la médecine a investigué d’autres domaines, comme les marqueurs hormonaux de la puberté, mais aussi parce que refaire ce type d’études qui consiste à suivre une cohorte d’enfants et à photographier leur sexe à intervalle régulier serait compliqué », estime ­Virginie Vinel, socio-anthropologue à l’université de Franche-Comté, qui a codirigé l’ouvrage Corps et Préadolescence. Le défi ne fait pas peur à Michal Yaron : « C’est un sujet délicat, certes. Mais si on en explique bien le but, et qu’on travaille avec des pédiatres convaincus, je suis sûre qu’on pourra recruter un panel correct. »

Des quatre ans qu’il lui reste avant la retraite, la gynécologue pédiatrique de Genève souhaiterait faire de sa consultation de « gyn ped » un centre international de référence. Elle a aussi un rêve pour l’avenir : que sa discipline devienne une spécialité à part entière dans les études de médecine. Elle continuerait volontiers à discuter, mais déjà le combiné sonne dans la poche de sa blouse blanche. Elle doit intervenir en urgence dans le bâtiment d’en face pour poser un stérilet. « Avec cette recherche sur la puberté, on veut changer le monde, ou du moins apporter notre contribution à la lutte contre cette ignorance de l’histoire », glisse-t-elle, avant de s’engouffrer dans la rue venteuse.

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