Heureuse qui comme Chiou a fait un long voyage

Écrit par Martina Bacigalupo Illustré par Jeanne Macaigne
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Heureuse qui comme Chiou a fait un long voyage
Chiou Taur Wu n’aurait jamais imaginé faire sa vie en Italie. Cette enfant des campagnes pauvres de Taïwan s’est retrouvée ballotée entre son désir d’émancipation dans une société conservatrice et les désillusions d’une immigrée isolée. De retour à Taïwan depuis une dizaine d’années, désormais Madame Wu étudie, danse et voyage. Une libération à l’heure de la retraite.
☀️ L’été de XXI

Cet été, XXI a choisi de donner la parole à cinq femmes et hommes au destin hors du commun.

J’ai eu mes premières chaussures vers 14 ans. C’est une voisine qui me les a offertes. Nous n’avions pas grand-chose à la maison. Ma mère nous cousait des vêtements en assemblant le tissu des sacs de farine. Je suis née à la fin des années 1940 à Donggang, une ville sur la mer dans le comté de Pingtung, dans le sud de Taïwan. Nous vivions dans une petite maison en bois et bambou dans la campagne, avec mes parents et mes grands-parents maternels. Mon père et ma mère travaillaient comme agriculteurs chez des propriétaires terriens et moi, en tant qu’aînée, j’ai dû vite apprendre à m’occuper de la maison et de mes trois frères et de ma sœur. Je me rappelle que déjà, avant d’aller à l’école, j’accompagnais ma mère dans les champs avec mon petit frère sur mon dos.

Quand j’avais 8 ans, mon grand-père a été embauché dans une usine de sucre à Nanzhou, loin de la mer, et on a emménagé là-bas. La vie était dure. Dès que je rentrais de l’école, j’allais chercher de l’eau au puits. Ensuite, je nettoyais la maison et je lavais mon petit frère. Mon frère cadet, lui, allait chercher l’eau potable dans un autre puits, plus loin, pour faire la cuisine. Je me rappelle le voir partir avec deux seaux attachés à une tige de bambou sur ses petites épaules. Quand il rentrait, je faisais le feu avec de la paille et je préparais le riz pour tout le monde. C’est ma mère qui m’avait appris à cuisiner puisque, après le travail dans les champs, pour gagner quelques sous en plus, elle allait chez des gens laver leurs habits, et elle rentrait tard. Quand je me couchais, le soir, sur le foin, je n’avais plus la force de faire mes devoirs.

Notre grand-mère nous répétait : « Ne vous plaignez jamais du gouvernement, sinon la police vous emmènera ! »

Le maître d’école me frappait quand je ne les avais pas faits. Il me frappait aussi quand je parlais le dialecte taïwanais de mes parents, car à cette époque c’était interdit de parler les langues taïwanaises, il fallait seulement parler mandarin [la langue officielle du pouvoir chinois, NDLR]. Et puis, il fallait faire attention à ce qu’on disait. Notre grand-mère nous répétait : « Ne parlez que des choses de votre vie quotidienne. Ne vous plaignez jamais du gouvernement, sinon la police vous emmènera ! » Ainsi, dès que je voyais des policiers ou des soldats dans les parages, je courais me cacher.

Personne à la maison ne pouvait m’aider pour mes devoirs, car mes parents ne savaient pas lire ou écrire. Pourtant, j’aimais étudier, et j’aurais bien voulu continuer. Mais on était trop pauvres, il fallait travailler. Tout le temps. Les vacances n’existaient pas. Pas même pour les enfants. Pas même la veille du Nouvel An. Maman disait : « Plantez le riz ! » Je lui répondais : « C’est la Saint-Sylvestre ! » Et elle me rétorquait : « Et alors ? Nous devons manger. »

Des bouddhistes chez des chrétiens

Un jour, des prêtres italiens se sont installés à Nanzhou, et ils ont commencé à distribuer des habits aux familles les plus pauvres. Mon père nous amenait les voir, et ils nous en donnaient. Mais en échange, on devait aller à la messe. Les voisins ont commencé à se moquer de nous, ils disaient qu’on était devenus chrétiens seulement pour ça. Ma grand-mère aussi : elle n’était pas d’accord avec le fait que des bouddhistes aillent chez des chrétiens. Alors on a cessé d’y aller.

Quand j’ai terminé l’école secondaire, vers mes 17 ans, j’ai décidé de trouver un boulot pour aider ma famille. Je ne voulais pas travailler la terre des autres, comme le faisaient mes parents. Une fille de mon village m’a donné l’adresse de l’usine américaine dans laquelle elle travaillait à Taipei. J’ai donc pris un train pour la capitale. Comme toutes les femmes, nous étions une main-d’œuvre moins chère, car sorties de l’école plus tôt que les hommes. Et, en plus, les filles du Sud, de la campagne, étaient moins payées que celles de la capitale.

À Taipei, tout était différent de ce que je connaissais. Il y avait beaucoup de personnes, de voitures, de bruits. Je me sentais très seule. Mais je pensais à mes frères et à ma sœur. Je bossais pour eux, pour qu’ils puissent aller à l’école. À l’usine, les ouvrières travaillaient assises face à une table sur laquelle elles assemblaient différentes pièces de téléviseur. Je faisais ça tous les jours, sans m’arrêter. Je voulais envoyer le plus d’argent possible à ma famille, mais presque tout mon salaire partait dans la chambre que je partageais avec quatre autres filles. On était entassées les unes sur les autres. Le sol était jonché de nos valises.

Pendant longtemps, je n’ai pas pu dormir. À chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais le couteau !

Après l’usine américaine, j’ai travaillé pour une usine japonaise d’électronique. C’était beaucoup plus confortable. L’employeur nous logeait sur place et, même si nous étions huit dans la même pièce, au moins chaque fille avait son lit et je pouvais envoyer mon salaire à mes parents. Un jour, mon pied a enflé et je ne pouvais plus marcher. Une infirmière m’a emmenée chez le médecin, qui m’a dit que je devais me faire opérer. Mon assurance maladie n’était pas encore active et je n’avais pas d’argent pour l’anesthésie. Mais je n’ai pas eu d’autre choix que de subir l’opération. Pendant longtemps, je n’ai pas pu dormir. À chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais le couteau !

Au bout d’un moment, j’ai voulu étudier pour avoir un meilleur travail. J’ai donc passé en cachette un examen d’entrée pour assister à des cours d’électronique. Quand je l’ai réussi, j’ai quitté l’usine. J’étais si heureuse ! Mais lorsque je suis allée l’annoncer à mes parents, ils m’ont dit que je ne pouvais pas y aller. « Tu es une fille, et tu vas te marier ! Cela ne te sert à rien d’étudier », a dit mon père. J’étais si triste que j’ai pleuré. Quand ma mère m’a vue ainsi, elle m’a dit : « Je vais demander un prêt pour que tu puisses faire ces études. » Mais je ne voulais pas qu’elle s’endette pour moi. Du coup, j’ai trouvé un boulot dans une fabrique chinoise de textiles, près de Nanzhou. C’était épuisant. On devait rester débout toute la journée devant les grandes machines à filer et les patrons nous traitaient mal. Pour eux, ce qui comptait, c’était le rendement. Il ne fallait jamais s’arrêter, on était comme des robots. Après quelque temps, je suis retournée à Taipei.

Mariée dans un hôtel de Taipei

Le soir, j’allais au port avec d’autres ouvrières. Nous étions curieuses de voir tous ces étrangers qui fourmillaient dans le port et de les entendre parler anglais. Un soir, j’ai rencontré Erminio, un marin italien. Il était venu à Taipei pour démanteler le bateau sur lequel il travaillait comme électricien. À l’époque, les étrangers venaient à Taïwan pour faire réparer leurs navires parce que c’était moins cher.

Erminio était gentil, nous nous sommes plu. Ses amis qui parlaient chinois faisaient la traduction entre nous deux. Nous nous voyions à chaque fois qu’il repassait à Taipei. Il m’offrait plein de fleurs. Un jour, il m’a demandé de l’épouser. J’ai pensé que, si j’allais en Italie avec lui, personne ne me dirait quoi faire et que je pourrais étudier. Enfin ! Le capitaine du bateau nous a mariés dans un hôtel de Taipei. Même si ma mère ne voulait pas que je parte, ce mariage l’a libérée de la honte, car j’avais 27 ans, et à l’époque c’était considéré comme un âge avancé pour une célibataire. Les voisins disaient des choses sur moi.

Je suis arrivée à Rapallo, sur la côte italienne près de Gênes, à la fin des années 1970. Erminio et moi nous sommes installés dans une petite maison sur les collines au-dessus de la ville. C’était un monde nouveau pour moi. Au début, je me sentais libre. Je ne parlais pas encore italien, mais les gens étaient gentils avec moi, ils m’aidaient quand j’allais acheter de la nourriture. À Rapallo, j’étais quasiment la seule Asiatique, il y avait juste une famille chinoise qui tenait un restaurant.

Une grave maladie du sang

Peu après mon arrivée, je suis tombée malade, avec une fièvre qui ne me quittait pas. Un ami a convaincu Erminio de m’emmener à l’hôpital, et ils ont découvert que j’avais une grave maladie du sang, une anémie aplasique. Ils m’ont envoyée chez un spécialiste à Gênes, qui m’a placée en soins intensifs pendant deux mois. J’ai été transfusée et traitée aussi par des médicaments. Le spécialiste a fait venir mon frère de Taïwan pour réaliser une greffe de moelle, mais finalement les traitements ont marché. C’était un médecin fantastique, c’est lui qui m’a guérie. Je me souviens qu’il m’a conseillé de faire des examens pour voir si je pouvais encore avoir des enfants, mais Erminio disait que cela n’avait pas d’importance – en fait, il n’en voulait pas. Quand je suis rentrée à la maison, j’étais très faible. Mon corps tremblait de partout. Un jour, Erminio m’a demandé de cuisiner alors que j’étais incapable de le faire et j’ai répondu : « Pourquoi ne peux-tu pas cuisiner pour nous ? Tu sais bien cuisiner pour tes amis, et parfois ils sont même dix, et moi je suis malade. » Il m’a répondu : « Je sais cuisiner pour dix, mais pas pour deux. » Je suis donc allée à la cuisine et j’ai préparé le repas en me tenant au mur pour rester debout.

Peu après, j’ai entendu les voisins dire que j’avais dépensé l’argent d’Erminio pour ma maladie. J’ai compris que, si je ne voulais pas de conflits, je devais me trouver un boulot rapidement. Mais c’était difficile, car je ne connaissais personne. Un jour, à l’épicerie, j’ai rencontré la belle-mère de mon médecin. J’ai pris tout mon courage à deux mains pour lui dire que je cherchais du travail. Elle m’a dit que son gendre cherchait justement quelqu’un pour s’occuper de son nouveau-né et de sa fille de 4 ans. J’ai donc revu mon médecin que j’aimais tant. Quand je suis arrivée chez lui, je ne savais rien faire. Mais sa femme et lui m’ont embauchée tout de même. J’ai travaillé chez eux tous les après-midis, pendant trente-deux ans. Les enfants ont grandi, et je suis restée. Ils sont devenus comme ma deuxième famille.

Erminio me disait qu’il travaillait, mais il mentait. Il allait juste au bar pour boire et jouer au loto.

C’est au bout d’un certain temps que les problèmes ont commencé. Je croyais que la maison dans laquelle je vivais avec Erminio était à nous, parce que nous ne payions aucun loyer. Mais un matin, un monsieur a sonné à la porte. Il nous a mis devant un choix : soit nous commencions à payer soit nous devions partir. J’ai cherché d’autres emplois dans d’autres familles. Erminio quittait la maison le matin en disant qu’il allait travailler au port. Mais il me demandait toujours de l’argent, en disant que c’était pour la voiture ou autre chose, et je le lui donnais. Je croyais tout ce qu’il me disait. Mais un jour de décembre, j’ai rencontré un de ses amis. Alors que je lui souhaitais un joyeux Noël et il m’a dit : « Mais tu ne sais encore rien ? Ton mari a beaucoup de dettes ! » J’ai découvert qu’il avait emprunté de l’argent auprès de vendeurs, de banques, de tout le monde, même de l’État. Il me disait qu’il travaillait, mais il mentait. Il allait juste au bar pour boire et jouer au loto. Le monde m’est tombé sur la tête ce jour-là. Quel Noël !

Parfois, Erminio revenait à la maison avec des femmes. J’en connaissais même certaines. Elles venaient manger, et je faisais la cuisine et la lessive. Quand j’avais fini, ils me disaient d’aller dans ma chambre. À ce moment-là, ça n’avait plus d’importance pour moi. J’ai voulu divorcer, mais Erminio refusait, et je ne pouvais pas retourner en Chine. Je ne voulais pas que ma mère soit au courant de tout cela. Je l’entendais déjà me répondre : « Je t’avais dit de ne pas te marier. »

Je travaillais sans relâche, je m’occupais aussi des terrasses plantées autour de notre maison – en contrepartie, on avait une réduction de loyer. De temps en temps, Erminio retournait travailler sur les bateaux. Puis un jour, le capitaine qui l’embauchait m’a appelée pour me dire qu’il avait eu une attaque cardiaque et qu’il était mort. J’ai travaillé comme aide-ménagère pendant quelques années encore pour rembourser ses dettes. Puis, en 2014, je suis retournée à Taïwan. J’avais envie de revoir ma famille, Ma mère était encore en vie.

Mon tout petit appartement

Je suis allée vivre chez mon grand frère, en banlieue de Taipei. Je n’avais plus l’appartement que j’avais acheté lorsque je travaillais à l’usine dans ma jeunesse, je l’avais donné à mon frère cadet, pour le remercier de s’être occupé de mes parents pendant mon absence. Ma famille considérait de toute façon que je n’avais pas besoin d’un appartement, puisque je n’avais pas d’enfant. En 2019, j’ai acheté mon propre chez moi, avec mon argent – je touche une petite retraite. Mon appartement est si petit que je n’ai même pas de cuisine digne de ce nom, mais je suis heureuse parce qu’il n’est rien qu’à moi.

Au début, j’avais l’impression d’être dans un nouveau pays. Je ne reconnaissais plus rien. Mes frères m’ont suggéré d’aller à la piscine pour me faire des amis. Il y avait un cours gratuit tous les matins pour les personnes de plus de 65 ans. J’y ai rencontré une femme qui prenait des cours de danse et qui m’a proposé de l’accompagner. Je n’avais jamais pensé à la danse auparavant, mais j’ai accepté. Lorsque je suis allée à mon premier cours de danse, j’arrivais de la piscine, et j’étais en tongs. Tout le monde m’a regardée, et l’enseignante a dit : « Tu viens danser comme ça ? Il faut que tu t’habilles mieux et que tu portes des chaussures. » Je ne savais pas, je suis une fille de la campagne, moi ! J’ai promis de revenir avec les bonnes chaussures, mais je ne savais pas où les acheter. L’enseignante m’en a vendu une paire, pour pas cher. Je les ai toujours. J’y fais attention, je les cire tous les jours.

Petit à petit, j’ai appris à danser. Un jour, lors d’un cours, il n’y avait pas assez d’hommes, et l’enseignante m’a appris à guider. Depuis, je n’ai plus arrêté. Je me sens bien quand je guide. J’ai appris le tango, le cha-cha-cha, les danses traditionnelles chinoises, la valse. Comme je n’avais pas beaucoup d’argent, au début, je nettoyais la salle de danse pour payer moins cher. Maintenant, on ne me fait plus payer parce que je peux danser comme un homme – les femmes sont toujours plus nombreuses dans les cours – mais aussi parce que j’aide les nouveaux élèves. Les femmes de notre cours sont souvent préoccupées par leur tenue, elles me demandent la marque de mes vêtements. Mais je n’achète que des vêtements très bon marché et je les décore avec des bouts de tissu que j’ai à la maison. Je me souviens toujours de ce que mon médecin italien me disait : « Ce n’est pas la robe qui te fait, mais c’est toi qui fais la robe ! »

Retour à l’école à 70 ans

Après un certain temps à Taïwan, j’ai décidé de reprendre les études. Mon frère m’a dit qu’il y avait un cours d’informatique dans une ville voisine. Un jour de pluie, alors que je cherchais l’arrêt de bus pour m’y rendre, j’ai demandé ma route à une femme, qui m’a dit : « Pourquoi ne pas aller à l’école secondaire du soir, juste ici ? Tu peux apprendre l’informatique et bien d’autres choses, et c’est moins cher ! Je vais t’y emmener. » Je n’oublierai jamais cette femme.

Ce soir-là, j’ai repris l’école secondaire. À presque 70 ans ! J’ai appris beaucoup de choses : l’informatique, l’histoire, le chinois, la géographie, les mathématiques, la calligraphie – mais ça, je déteste –, la gymnastique, la musique et le japonais. Au bout de trois ans, j’ai remporté la médaille de la meilleure élève de la banlieue de Taipei.

J’ai de la chance dans la vie. Il y a quelque chose qui m’aide. En allant à l’arrêt de bus, j’ai trouvé l’école. En allant à la piscine, j’ai trouvé la danse. Et en dansant, j’ai trouvé les voyages. Une des élèves du cours de danse a demandé un soir : « Qui veut venir avec moi à Zhangjiajie, en Chine ? C’est pas cher. » J’ai immédiatement répondu : « Moi ! » Je n’avais jamais pris de vacances de ma vie. Je me suis dit : « J’ai vécu plus de trente ans en Italie sans voyager, je suis un vrai âne ! » J’avais honte de moi. J’ai voulu voir le monde.

Ce premier voyage en Chine fut merveilleux, plein de nouveautés. Au bout d’un moment, cette femme m’a proposé de repartir avec elle, en Corée cette fois. Et nous sommes parties. Ce sont des voyages de groupe bon marché que je paie avec la pension d’Erminio. Heureusement que j’ai fini de payer ses dettes ! Depuis, je voyage dès que je peux.

Un de mes vieux camarades du cours de danse me dit souvent : « Ne laisse pas la journée s’écouler inutilement, trouve des choses qui te rendent heureuse. » J’écoute son conseil. Aujourd’hui, par exemple, je suis allée danser ce matin, puis je suis allée au marché. L’après-midi, j’ai nagé et, en rentrant à la maison, j’ai trouvé un message de Martina, la fille de mon médecin. Nous avons eu une belle discussion pour cet article. Je vais me coucher heureuse maintenant parce que j’ai passé une belle journée.

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