Moi, Roman, agent d’élite biélorusse

Écrit par Morgane Fert Malka Illustré par Gilles Warmoes
Moi, Roman, agent d’élite biélorusse
Pendant près de vingt ans, Roman a fait partie d’une unité d’élite au sein du renseignement militaire biélorusse. Ses missions à l’étranger étaient ultra secrètes : liquidation d'insurgés, raids contre des boss du crime organisé… jusqu’à sa reconversion dans le privé. Aujourd’hui, résident dans un pays d’Europe de l’Est où il est menacé d’expulsion, Roman a accepté de raconter pour la première fois son parcours. Il s’est confié à notre journaliste, dont il est une source précieuse depuis des années.
Publié le 28 juillet 2024
☀️ L’été de XXI

Cet été, XXI a choisi de donner la parole à cinq femmes et hommes au destin hors du commun.

Je ne m’appelle pas Roman et je ne vis pas en Lettonie depuis que j’ai quitté mon pays, la Biélorussie, il y a trois ans. Mais c’est ce que je vais prétendre pour pouvoir vous parler. Tout le reste est vrai – même s’il existe des distinctions entre ce que je fais officiellement et mes activités réelles. Sur le papier, je travaille dans une entreprise d’assistance juridique comme traducteur. Une amie m’y emploie pour me rendre service, en attendant que j’obtienne un visa humanitaire. En réalité, j’entraîne les gens au tir et aux tactiques spéciales.

Se déplacer en s’exposant le moins possible, désarmer quelqu’un de menaçant, tirer sur un ennemi, ramper dans la boue, grimper le long d’une corde, passer par une bouche d’aération, casser une vitre sans se prendre d’éclats dans les yeux… l’Europe de l’Est est un eldorado pour les instructeurs en techniques de combat. Avec sa législation très libérale, la Pologne voisine, notamment, est un vrai Texas européen : on peut s’entraîner à balle réelle sur des cibles à forme humaine dans des sites dédiés. Je suis même en mesure d’organiser des formations en milieu urbain, type guérilla ou protection rapprochée de personnalités politiques ou d’hommes d’affaires. Des Britanniques, des Américains font le déplacement pour profiter de ce type de prestations.

Mais la Lettonie, comme ses voisins baltes et la Pologne, ont durci leur politique migratoire. Depuis quelques mois, la tension monte et les autorités ne prennent plus la peine de déterminer qui est opposant au régime biélorusse d’Alexandre Loukachenko, qui est un espion envoyé par ce même régime. Le contre-espionnage se simplifie la tâche. J’attends, haletant, la décision des autorités migratoires. Si je suis renvoyé en Biélorussie, dans le meilleur des cas on m’abat directement à la frontière sous prétexte de refus d’obtempérer, dans le pire des cas on me juge en cour martiale et on me fusille.

Une vocation de cosmonaute

J’ai fait toute ma carrière au GRU, le service de renseignement militaire biélorusse. Plus précisément, dans son unité de forces spéciales, au sein d’une section très secrète d’actions clandestines à l’étranger. Ce n’était pourtant pas mon rêve d’enfance. Je viens d’une famille ordinaire, j’ai grandi sans père, ma mère était ingénieure, et moi je voulais être cosmonaute. Dans ce but, j’étais très sportif, je faisais de la gymnastique à un haut niveau puis, vers 14 ans, je me suis mis au karaté et à la boxe anglaise, qui prenait son essor à l’époque. Finalement, j’ai étudié à la fin des années 1980 dans un lycée d’excellence à Minsk, qui était réservé normalement aux enfants de dignitaires et de célébrités soviétiques. Je n’aurais jamais dû m’y retrouver, mais j’avais fait le siège du service des admissions. J’étais aussi entêté que naïf, et ça avait marché. Des Américains, des Britanniques y venaient dans le cadre de programmes d’échange, pile au tournant de 1991, à la veille de l’effondrement de l’Union soviétique et à l’aube de la transition capitaliste. La Fondation Soros de Biélorussie finançait tout ça activement.

« Roman, ça t’intéresse d’intégrer le GRU ? » On imagine peut-être mal l’effet que fait une telle proposition. J’étais en extase. Ma mère, moins.

J’avais une copine de lycée, Svetlana, dont le père était colonel au GRU, le service de renseignement militaire soviétique, dont l’actuel GRU biélorusse est l’héritier. En seconde, elle m’a invité chez elle pour son anniversaire. Je n’ai pas lâché son père d’une semelle : « Vous avez vu des vrais espions ? Vous êtes allé à l’étranger ? » C’était si fascinant et prestigieux. Svetlana m’a réinvité, souvent. Au début de la première, son père m’a demandé : « Roman, ça t’intéresse d’intégrer le GRU ? » On imagine peut-être mal l’effet que fait une telle proposition. J’étais en extase. Ma mère, moins. À partir de là, j’ai passé du temps dans les locaux des services secrets, rencontré d’autres officiers. Ils m’évaluaient, prenaient leur temps pour faire ma connaissance, me demandaient mon avis sur tout. Au bac, j’ai eu 20 partout, mais l’URSS venait de s’effondrer, limitant radicalement mes chances de devenir cosmonaute.

Pendant mon service militaire, j’ai été affecté, sur le papier, aux forces spéciales de combat mais, dans les faits, on m’a transféré dans une unité de reconnaissance technique qui dépendait du GRU. J’y ai été sergent avec sept ou huit soldats sous mes ordres. Ça n’a pas été une période heureuse, plutôt un passage obligé très pénible : c’était l’âge d’or de la dedovchtchina dans l’armée, ce bizutage extrêmement violent qui provoquait de nombreux suicides. Il fallait tabasser ou se faire tabasser.

Un combattant d’élité né

Le jour même de la fin de mon service, en 1995, j’ai intégré le service de renseignement militaire biélorusse. Et pas n’importe quel département de province : la prestigieuse cinquième brigade de forces spéciales, entraînée pour les interventions antiterroristes et l’action clandestine à l’étranger. La crème de la crème. Lors des cours de mise à niveau tactique, le colonel instructeur m’a demandé : « Et pourquoi tu n’intégrerais pas le détachement spécial ? » Il lui semblait que j’étais un combattant d’élite né. Je n’avais jamais entendu parler de ce détachement, et je croyais que seule Moscou disposait de ce genre d’unités ultra secrètes. Je ne savais pas que, durant l’époque soviétique, des équivalents régionaux avaient été formés, à Minsk ou à Kiev. Comme je faisais part à l’instructeur de ma perplexité, il m’a dit : « Arrête de me faire chier avec tes questions. Avec tes capacités, il faut que tu intègres les forces spéciales d’élite, pas que tu restes ici avec le gros des troupes. »

Plus tard, j’ai eu l’occasion de consulter les rapports des psychologues qui avaient permis mon recrutement dans ce détachement spécial. Dans l’ensemble, le message était le suivant : prenez-le sans hésiter. Ils estimaient que j’avais « une inclination à la cruauté, à l’agressivité et au cynisme », ce qui m’a très longtemps perturbé mais qui se trouve avoir joué en ma faveur.

Concrètement, on s’entraînait sur la base de Marina Gorka avec Alpha, une autre unité d’élite subordonnée directement au commandant du KGB, l’agence civile de renseignement biélorusse héritière après 1991 de son homonyme soviétique – en Russie, l’agence équivalente a été renommée FSB. Pour déployer plus de six officiers de ce niveau sur une intervention, il fallait que le président de la République lui-même en donne l’ordre. Une chaîne de commandement qui nous embêtait parfois : nous étions jeunes, nous voulions davantage d’action. Mais les plus âgés nous ramenaient à la raison. « Vous êtes cons, on va pas faire un travail de flics, à aller arrêter des trafiquants de drogue. On est là pour autre chose. On s’entraîne, on se prépare pour des missions importantes. » Et ils avaient raison.

Parce que, globalement, l’armée biélorusse n’était pas en bon état. Le renseignement non plus. Les départements centraux n’effectuaient pas d’opérations de haut vol, ils s’en tenaient à des missions classiques. Ils faisaient de l’analyse, du recrutement de sources très basique. Le mieux qui pouvait arriver à un officier talentueux, c’était d’être envoyé dans un endroit sympa à l’étranger, sous couverture diplomatique. Alors que notre unité spéciale… 

Espion biélorusse - Illustration

Liquidation d’insurgés

En temps de paix, la cinquième brigade pouvait être appelée pour des missions antiterroristes particulièrement corsées. Elle s’entraînait, par exemple, à sécuriser de gros avions de ligne et des infrastructures pendant des prises d’otages. Mais, pour des attaques comme celles du 11-Septembre, de Beslan [en Ossétie du Sud en 2004, NDLR] ou du Crocus City Hall [dans la banlieue de Moscou en mars 2024, NDLR], cinquante spetsnaz – c’est comme ça qu’on appelle les officiers des forces spéciales en russe –, même surentraînés, ce n’est pas assez. Alors, à mesure que les missions ont changé et que les terroristes se sont professionnalisés, le nombre de troupes, toutes agences confondues, capables d’intervenir sur ce type d’opérations, s’est étoffé. D’autant que la doctrine d’intervention en vigueur en Russie et en Biélorussie implique une saturation de l’espace, nécessitant beaucoup de personnel : elle est, en cela, très différente de la tactique américaine, plus chirurgicale.

En temps de guerre, notre détachement avait vocation à devenir une force d’action clandestine derrière les lignes ennemies, avec des spécialistes par zones géographiques. Nous entraînions les forces de sécurité locales, parfois nous faisions le sale boulot à leur place : liquidation d’insurgés, raids contre des boss du crime organisé, libérations d’otages contre rémunération. J’étais spécialisé dans ces interventions extérieures, en poste officiel et sous couverture. Mais je ne peux pas vous dire quelle zone je couvrais, car ces opérations n’ont jamais été révélées au grand jour et les enjeux dépassent de très loin ma personne.

Puis notre unité a été démantelée, dans un contexte de lutte de pouvoir au sein de l’appareil sécuritaire à Minsk. Je suis passé dans le privé, sans perdre tout à fait mon lien avec l’État. Pendant plusieurs années, à la lisière entre le public et le privé, j’ai travaillé en Afrique et au Moyen-Orient, parfois en partenariat avec des sociétés militaires privées occidentales. Il pouvait s’agir de missions d’entraînement de forces locales, de sécurisation de sites industriels ou encore de libération d’otages pour le compte d’entreprises.

Glissement dans la dissidence

Début 2020, je suis rentré en Biélorussie. Envie de calme, de me consacrer à ma famille. J’ai tenté de monter un petit commerce à Minsk. Et puis, en août, s’est tenue l’élection présidentielle fatidique. Le pays s’est retrouvé paralysé, l’atmosphère était lourde [les soupçons de fraude ont entraîné d’importantes manifestations, NDLR]. Les sanctions internationales ont frappé la société de plein fouet. Un copain du SPB, le service de sécurité présidentiel de Loukachenko, m’a rencardé sur un job : « Des compatriotes ont monté une société militaire privée en Europe. Ils cherchent un directeur des opérations. » Ça sentait l’embrouille, mais j’étais curieux d’un point de vue purement entrepreneurial. Je n’avais pas réussi à monter de business à Misnk.

Il s’agissait en fait d’un homme d’affaires biélorusse, impliqué dans d’utopiques projets insurrectionnels visant Loukachenko. Négligence ou fait exprès, plusieurs de ses projets clandestins se sont soldés par des arrestations de dissidents par le KGB à Minsk. Je me suis laissé attirer dans sa toile. Je l’ai rejoint en Lettonie. Et puis la guerre a éclaté en Ukraine en février 2022. J’ai alors accepté d’entraîner des volontaires de diverses nationalités en partance pour combattre la Russie sur le front. J’ai conclu un partenariat avec une entreprise de sécurité britannique. Lors d’une session d’entraînement, on m’a photographié alors que je l’avais expressément interdit, et les photos se sont retrouvées sur les réseaux sociaux. À partir de là, il a été clair que je ne retournerais plus en Biélorussie. Ma fille de 6 ans est toujours à Minsk. J’espère la faire venir ici. Je ne l’ai pas vue depuis trois ans.

Avec l’Ukraine, j’ai de très bons rapports. De nombreux amis servent dans les forces spéciales là-bas. Dans le cadre de mes activités avec les mouvements insurrectionnels biélorusses et la formation de volontaires pour le front, j’ai moi-même passé le polygraphe – le fameux détecteur de mensonges – sous contrôle du SBU, l’agence civile de renseignement ukrainien. Il s’agissait de vérifier ma fiabilité, puisque nous étions amenés à collaborer sur des questions sensibles. Aujourd’hui, Kiev sollicite parfois mon expertise pour évaluer telle ou telle donnée de renseignement technique concernant les capacités et intentions militaires de la Biélorussie.

À cause de leur vision simpliste, les gouvernements de l’Otan ont des réactions automatiques et contre-productives.

Dans un autre genre, en 2021, à mon arrivée, le contre-espionnage letton m’a convoqué pour m’interroger. Mes interlocuteurs étaient surtout intéressés par l’activité des opposants biélorusses sur leur territoire. C’est leur obsession. On dirait qu’ils se fichent de savoir ce que fait Loukachenko. En revanche, tous les clowns qui prétendent le renverser, ça les passionne.

Les appareils sécuritaires occidentaux, je les connais un peu aussi, même si j’ai toujours refusé toute collaboration directe en tant qu’informateur, car c’est une position qui n’est ni profitable ni flatteuse. J’ai des contacts depuis de nombreuses années avec des civils – journalistes, travailleurs humanitaires, mercenaires… – qui remplissent des missions pour leur gouvernement au Moyen-Orient, en Afrique, plus récemment en Ukraine. Mais aucun service de renseignement occidental ne m’a jamais sérieusement interrogé non plus à propos du régime de Loukachenko, sur la façon dont ça fonctionne vraiment, de l’intérieur. De manière générale, je trouve que, sur la Biélorussie, ils ont de très bonnes capacités en renseignement technique et en sources ouvertes – sur les équipements ou les mouvements de troupe, par exemple. En revanche, je pense qu’ils font peu d’efforts du côté des sources humaines – en partie parce que notre KGB a toujours été très fort en contre-espionnage. À mon sens, cela biaise leur analyse sur les logiques internes du régime. À cause de leur vision simpliste, les gouvernements de l’Otan ont des réactions automatiques et contre-productives.

Biélorussie ostracisée

Ce qui s’est passé en 2020, notamment, les a pris de cours. Personne ne s’attendait à des manifestations et à une répression de cette ampleur. Et personne n’a vraiment prêté attention au fait que tout était organisé depuis Moscou. Le KGB, en Biélorussie, en était tout à fait conscient. Depuis des années, Minsk se rapprochait de l’Occident – nos services de renseignement respectifs avaient des contacts de plus en plus fournis –, tandis qu’avec Moscou les relations se refroidissaient, lentement mais sûrement. Le Kremlin a voulu faire revenir Loukachenko dans son giron une bonne fois pour toutes. Le président biélorusse n’était pas dupe, mais il n’a eu aucune marge de manœuvre. L’Occident, en revanche, a réagi exactement comme il ne fallait pas, en sanctionnant et en isolant le pays, le rendant absolument et définitivement dépendant de la Russie.

Or, les Russes n’auraient pas eu l’audace d’envahir l’Ukraine s’ils n’avaient pas au préalable « absorbé » la Biélorussie et fait d’elle leur base arrière indéfectible. Le rapport de force serait bien différent aujourd’hui si Bruxelles, Paris et Washington n’avaient pas laissé Minsk tomber aux mains du Kremlin. Loukachenko n’est pas un érudit, ni un intellectuel. Mais il est au pouvoir depuis très longtemps et possède certaines qualités. C’est quelqu’un de très intuitif, comme un fauve. Il sait marcher en équilibre sur un fil très fin. Il sait sentir le vent tourner, dire ce qu’il faut au bon moment et faire exactement l’inverse. On pouvait négocier avec un tel animal politique.

Des gens comme moi, il y en a d’autres, à Varsovie, à Vilnius ou à Riga. Des dizaines d’anciens siloviki (les cadres sécuritaires du régime) au bord de l’expulsion. Alors que ce sont des sources inestimables de renseignements. Pour moi, de toute façon, tous les chemins de retour en Biélorussie sont coupés. Mon activité commerciale d’instructeur dans un pays de l’Otan suffit à me marquer au fer rouge comme « terroriste » et « formateur des fascistes ukrainiens ». Alors que je suis plutôt apolitique, à la base. Je ne voulais pas participer aux manifestations en 2020, mais j’y suis allé quand même, pour accompagner et protéger mon épouse qui tenait à en être. Je ne voulais pas trahir l’accord passé avec mon ancien employeur – ne rien faire qui nuise au régime –, mais le monde a changé autour de nous et il a fallu prendre un parti. Je ne suis plus chez moi nulle part, suspect aux yeux de tous, mais je ne regrette rien. Si j’avais été à Minsk en février 2022, à profiter tranquillement de ma retraite, le GRU m’aurait rappelé et assigné à des missions contre l’Ukraine.

À lire aussi dans « L’Été de XXI »

La femme qui soignait les momies
Personne ne s’imagine être exposé un jour dans un musée. Laure Cadot consacre sa vie à soigner des êtres humains venus d’une autre époque.
Heureuse qui comme Chiou a fait un long voyage
Chiou Taur Wu n’aurait jamais imaginé faire sa vie en Italie. Cette enfant des campagnes pauvres de Taïwan s’est retrouvée ballotée entre son désir...
Le notaire qui sauvait les arbres
Le notaire Benoît Hartenstein est un pionnier. Grâce à lui, en 2020, une propriétaire a pu inclure dans ses dernières volontés la préservation de son vieux...
Leonardo Padura, ou les affres de l’écrivain cubain
Comment raconter le désenchantement quand vous êtes censé glorifier vos compatriotes ? Rencontre à La Havane avec l’auteur de polars.
Explorer la thématique
Géographies
Voitures de sang du Soudan, symptôme d’une hécatombe
Voitures de sang du Soudan, symptôme d’une hécatombe
De plaque tournante, le pays est devenu source du trafic, comme une manifestation du chaos régional.
La Mercedes des sables
La Mercedes des sables
Nouakchott, capitale de Mauritanie et de la Mercedes 190, devenue emblématique de la région.
La voie verte d’Atlanta sous l’œil des caméras
La voie verte d’Atlanta sous l’œil des caméras
À Atlanta, une voie verte et piétonne fait face à l’obsession des Américains pour la sécurité.
Abduljelil Turan, des livres pour sauver la culture ouïghoure
Abduljelil Turan, des livres pour sauver la culture ouïghoure
Depuis Istanbul, Abduljelil Turan édite et expédie à la diaspora ouïghoure des ouvrages dans cette langue en péril.
Cent ans de solitude biélorusse
Cent ans de solitude biélorusse
Voyage en Podlasie, une région polonaise où le photographe biélorusse en exil Pasha Kritchko a retrouvé un peu de ses racines.
Doumbouya, le putschiste funambule de la Guinée
Doumbouya, le putschiste funambule de la Guinée
Aux portes d’un Sahel chaotique, le président guinéen tente une nouvelle voie diplomatique, entre France et Russie. Mais rien ne va plus.
Au cœur de La Mecque, entre ferveur et luxe
Au cœur de La Mecque, entre ferveur et luxe
La ville la plus sacrée de l’islam est aussi devenue une manne pour l’Arabie saoudite. Des images rares, par le photographe Luca Locatelli.
La forêt de Sologne en voie de privatisation
La forêt de Sologne en voie de privatisation
En Sologne, la forêt est à 90 % privée, et les chemins communaux qui les traversent le deviennent aussi petit à petit.
Zapotèques en fleurs
Zapotèques en fleurs
La photographe mexicaine Luvia Lazo immortalise les aïeux de la communauté zapotèque, documentant ainsi la transformation de sa culture.
Une babouchka contre Loukachenko
Une babouchka contre Loukachenko
La photographe biélorusse Tanya Tkachova dresse le portrait de la militante d’opposition Nina Baginskaya, devenue symbole de la révolution.
La sélection de la rédaction
Entre labos et assos de patients, des liaisons dangereuses
Entre labos et assos de patients, des liaisons dangereuses
Grâce à une base de données inédite, « XXI » dresse le palmarès des cinq associations de patients les plus financées par Big Pharma.
« Mon association n’est financée par aucun labo »
« Mon association n’est financée par aucun labo »
Rencontre avec Marine Martin, lanceuse d’alerte et engagée dans la lutte contre le manque de transparence des médicaments.
De parfaits traducteurs
De parfaits traducteurs
Deux « petits geeks » en quête de vérité décortiquent les données d’une santé financée par l’industrie pharmaceutique.
Des pilules et des hommes
Des pilules et des hommes
Le photographe Gabriele Galimberti raconte les différences mondiales à travers des portraits de famille et leur pharmacie déballée.