Chez ma grand-mère syrienne, la parole déchaînée d’un peuple traumatisé

Écrit par Jihâd Gillon Illustré par Adeline Schöne
31 mars 2025
Chez ma grand-mère syrienne, la parole déchaînée d’un peuple traumatisé
Début 2025, notre journaliste a rejoint Homs, la ville de ses grands-parents, pour des retrouvailles familiales. Après cinquante-quatre ans de dictature, les souvenirs se libèrent. Et les Syriens racontent l’emprisonnement, la torture, le deuil, l’exil, pour tenter de guérir des plaies encore ouvertes.
17 minutes de lecture

« Ces baasistes, quand ils commencent à parler, seul Dieu peut les faire taire. » Ma grand-mère peste gentiment alors que nous nous dirigeons vers le petit taxi jaune déglingué. Notre visite chez Abou Kamal était, en principe, de pure courtoisie. Mais l’œil du neveu de mon grand-père, vieux fidèle du parti Baas, s’est allumé sous l’effet de mes questions. Depuis mon arrivée à Homs, la « capitale de la révolution » syrienne, il y a trois jours, mon tour de piste des retrouvailles familiales a pris des allures de marathon d’interviews.

Dans un pays où, pendant cinquante-quatre ans de régime Al-Assad, chacun évitait de parler de politique en public, craignait qu’un micro ne traîne dans le moindre recoin, se méfiait au sein de sa propre famille, tous semblent aujourd’hui atteints d’un fiévreux besoin de raconter. Et ma grand-mère Oum Khaldoun, qui ne partage pas ce goût pour les discussions politiques interminables, doit composer : la parole ne s’est pas libérée, elle s’est déchaînée.

Après Bachar al-Assad, l’euphorie

Depuis la fuite de Bachar al-Assad après la prise de Damas le 8 décembre 2024 par une coalition dominée par le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), chacun y va de son récit. Un jeune cousin sans histoires, que je n’ai pas vu grandir, a appris qu’il était fiché chez les moukhabarats – les services de renseignement. Un autre raconte la corruption systémique des professeurs d’université : une paire de chaussures contre une validation de la matière. Un troisième confie sa volonté de fuir le pays – il avait même commencé à étudier le marché immobilier à Lyon, où il envisageait de poursuivre ses études.

Mais, surtout, mon oncle se déboutonne sur la torture subie dans la prison de Palmyre, l’une des pires de Syrie. Je connaissais déjà la nature d’un régime concentrationnaire qui torturait simplement pour faire la démonstration de son pouvoir arbitraire sur les corps. Mais la multiplication des récits laisse apparaître l’ampleur du phénomène : nul n’était à l’abri, pas même ceux qui se tenaient soigneusement à l’écart de la politique. La chute du régime a laissé une population traumatisée. Et euphorique. 

« Chien », « âne », « porc »… Tout le bestiaire est aujourd’hui convoqué pour parler de celui dont on ne prononçait pas le nom.

C’est ce drôle de combiné que j’observe dès mon arrivée. Mon avion se pose à Beyrouth, au Liban voisin ; un taxi prend la route du pays de ma famille. Au poste-frontière de Masnaa, le chauffeur affiche encore, malgré la libération, une attitude teintée de révérence en s’arrêtant devant les autorités – des officiers de l’ancien régime qui composent sans difficulté manifeste avec de jeunes vingtenaires au look de miliciens. « On est très reconnaissants de ce que vous faites… » Plus tôt, alors que nous traversions la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, le chauffeur n’avait pas manqué de lâcher un « Tfou 'aleyk ! » bien sonore – « Va te faire foutre », approximativement – en mimant un crachat lorsque nous croisions un portrait d’Hassan Nasrallah, le leader du parti chiite tué en septembre 2024.

Naguère populaires, y compris au sein de la population sunnite syrienne, le Hezbollah et son ancien dirigeant sont honnis depuis qu’ils sont venus à la rescousse de Bachar al-Assad en 2014. J’ai beau m’être préparé à la libération de la parole, cette expression ouverte de mépris me fait rire de surprise. Je n’en ai pas fini. En Syrie, aujourd’hui, tout le bestiaire est convoqué pour parler de l’ex-président lui-même. « Chien », « âne », « porc », etc. Avant ce mois de décembre 2024, Bachar al-Assad était celui dont on ne prononçait pas le nom à voix haute en public. Enfants, nous nous amusions mon frère et moi à relever les innombrables portraits de son père, Hafez, jusque dans les lieux les plus improbables. Notre mère avait bien expliqué à ses Français de fils qu’on ne posait pas de questions sur le président en Syrie. Même la communauté alaouite, dont sont issus les Assad, ne s’évoquait que par allusion : « les autres ».

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La moustache jadis réglementaire

Tout a disparu. Les portraits de Bachar al-Assad ont tous été méticuleusement enlevés ou déchirés et les drapeaux remplacés. La tâche est vaste dans un pays où son visage s’affichait des pare-brise des taxis aux devantures des échoppes. Les looks dans les rues ont changé aussi. La moustache, jadis réglementaire, a laissé la place à de courtes barbes taillées – un signe extérieur de religiosité qui vous valait la surveillance des services sous l’ancien régime. Pour l’heure, je ne note pas de culte de la personnalité particulier autour d’Ahmed al-Charaa, le commandant du groupe HTS devenu président par intérim de la Syrie. Il a lui-même donné des consignes pour interdire la diffusion de son portrait – souci démocratique ou refus d’une idolâtrie incompatible avec une vision rigoriste de l’islam ?

Quoi qu’il en soit, dans un pays où, depuis cinquante-quatre ans, la population a appris, à son corps défendant, à adorer son président comme un père omniscient, il ne sera pas aisé de rompre avec ces habitudes mentales et de ramener le « libérateur de la Syrie » à un statut de simple employé du peuple. D’autant moins que lui est réellement populaire, y compris auprès de Syriens peu sensibles aux thèses islamistes. « Quoi qu’il arrive, ça ne pourra pas être pire qu’avant », balaient tous ceux que j’interroge à ce sujet.

Toute une vie cernée par la politique

Ma grand-mère a beau ne pas se soucier d’engagement, je la retrouve elle aussi rajeunie après la chute d’un régime qu’elle haïssait pour lui avoir pris plusieurs hommes de sa vie. Elle-même peu politisée – elle consent à admettre une admiration persistante pour Gamal Abdel Nasser, ancien président égyptien et figure du nationalisme arabe –, Oum Khaldoun a été cernée par la politique toute sa vie, et d’abord avec ses frères. Les vendredis d’été, l’adolescent que j’étais se réveillait aux éclats de voix de mes grands-oncles : Hassan, le cadre baasiste intello, Bassam, le cheikh soufi traditionaliste, Oussama, le communiste fort en gueule… Des retrouvailles hebdomadaires réglées comme du papier à musique, et des débats qui avaient déjà l’air d’appartenir à un autre temps, celui des Syriens qui avaient connu autre chose que les Assad dans leur existence.

Tous avaient vécu une Syrie post-indépendance, jeune république chétive née en 1946, agitée par les controverses idéologiques et des coups d’État aussi réguliers que peu sanglants. Mon grand-père, journaliste, fondateur du journal L’Arabisme, avait bien été incarcéré une poignée de semaines à la prison militaire de Mezzeh sous l’éphémère règne du général Adib Al-Shishakli, mais il n’avait manifestement pas été torturé. En tout cas, Oum Khaldoun, tout juste fiancée, ne se souvient pas s’être inquiétée outre mesure. C’était avant 1966, c’était avant que la tendance militaire et rurale du parti Baas, incarnée par Salah Jedid et Hafez al-Assad, ne purge la génération révolutionnaire et anti-impérialiste à la sociologie très urbaine à laquelle appartiennent les baasistes de sa famille. C’est à partir de là que la pratique politique s’est durcie.

Coups de poing islamistes contre les gauchistes

La visite rituelle du vendredi a été invariablement respectée par les frères de ma grand-mère pendant des décennies. Mais elle a perdu un participant en 1979, quand mon grand-oncle Hasaan, haut cadre des Frères musulmans syriens, a dû se cacher. À la fin des années 1970, face à un parti Baas au sécularisme agressif, et à la confiscation du pouvoir politique et économique par le clan de Hafez al-Assad, l’organisation des Frères musulmans a en effet engrangé des soutiens sur les campus universitaires, et fait le coup de poing contre les organisations gauchistes. La tension a culminé avec le massacre de cadets alaouites de l’école d’artillerie d’Alep. Le mouvement islamiste était alors déjà traversé par deux tendances : d’un côté, une hiérarchie qui préférait la prédication à la confrontation ; de l’autre, une frange radicale qui s’éloignera petit à petit d’un « frérisme » jugé trop mou, pour basculer dans le salafisme jihadiste.

« Hasaan était contre la violence », se souvient ma grand-mère quand je la questionne aujourd’hui sur la position de son frère. « Mais, pour le pouvoir, c’était un Frère musulman, c’est tout. » Hasaan a été traqué par les services de sécurité. L’histoire de sa fuite rocambolesque est devenue l’un des grands épisodes de la légende familiale. « Une nuit, ta mère a entendu sonner à la porte, raconte ma grand-mère. Elle a ouvert, c’était Hasaan qui venait se réfugier chez nous. Bizarrement, je n’ai hésité à aucun moment. Ce n’était pas de l’héroïsme, j’aurais sans doute craqué si j’avais été interrogée. Je n’aimais pas les Frères musulmans, mais je détestais encore plus le Baas pour ce qu’il avait fait subir à ton grand-père. »

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Mon grand-père était mort trois ans plus tôt. Le journal qu’il avait fondé avait été nationalisé en 1968. Il avait d’abord tenté de faire bonne figure, mais il ne l’avait jamais réellement supporté et il avait fini par piquer une énorme colère contre le nouveau rédacteur en chef, ce qui avait provoqué chez lui une attaque cérébrale fatale.

En cavale, mon grand-oncle trompait l’ennui en regardant « Le Fugitif ». Ça ne s’invente pas.

En cavale, Hasaan, le frère de ma grand-mère, est resté dix mois chez elle, régalant ses trois neveux de ses petits plats, gardant soigneusement fermés les volets de la chambre qu’il occupait, et trompant l’ennui en regardant – pas trop fort – un feuilleton alors à la mode : Le Fugitif. Ça ne s’invente pas. Oum Khaldoun ne s’explique toujours pas que les services de renseignement ne soient pas venus enquêter chez elle. « Le destin… » tente-t-elle.

Au bout de plusieurs mois, les complices d’Hasaan sont parvenus à dérober des cartes d’identité vierges et à lui en fournir une : ce sera l’exil définitif à Amman, en Jordanie voisine. « Les services ont alors tenté de le faire revenir en lui promettant une amnistie. Notre mère a été chargée de le convaincre. Elle n’en a évidemment rien fait », se remémore amusée Oum Khaldoun.

La religion face au short des footballeurs

Ce frère plein de panache a-t-il eu une influence idéologique sur son neveu, mon oncle, qui a subi la torture à la prison de Palmyre ? Ma grand-mère balaie net l’idée : « Hasaan ne voulait pas mêler ton oncle aux Frères. » Elle profite de l’absence de son fils, qui vit chez elle avec sa famille, et poursuit : « Un jour, en juin 1980, je suis rentrée dans sa chambre. Il devait avoir 18 ans, et je l’ai vu très agité. Il a d’abord refusé de m’expliquer ce qu’il avait. Puis j’ai compris qu’il voulait regarder la finale de la coupe d’Europe [de football, opposant l’Allemagne de l’Ouest à la Belgique]. L’un de ses oncles paternels l’en avait dissuadé à cause des shorts des joueurs. Je lui ai conseillé de demander leur avis à mes frères Bassam et Hasaan, ils connaissaient mieux la religion. Il a fini par regarder son match et je suis allée me plaindre du comportement de mon beau-frère. »

Ma grand-mère s’interrompt pour lancer la machine à laver. Ce geste anodin ne l’est plus pour les Syriens. Depuis plusieurs années, ils n’obtiennent plus que deux heures d’électricité par jour, et il leur faut rapidement en profiter quand elle arrive. Les panneaux solaires chinois qui ont poussé sur tous les immeubles depuis dix ans prennent le relais, mais ne suffisent pas à faire fonctionner le gros électroménager. Un défi urgent, parmi d’autres, pour la nouvelle administration, à peine capable de payer les fonctionnaires avec ce que l’ex-président n’a pas eu le temps de prendre dans les caisses de l’État lors de sa fuite. Je soupçonne que le retour de la fée électricité tombe bien pour Oum Khaldoun, qui pressent que je vais lui poser des questions sur l’arrestation de mon oncle. La parole est libre, mais les blessures encore ouvertes.

Quinze ans de prison en enfer

J’ai rencontré ce dernier en 1996. Nous étions venus en Syrie spécialement pour le voir, lui qui sortait de quinze ans en enfer. « Il a participé à une manifestation », me répondait-on laconiquement quand je m’interrogeais sur les motifs de son incarcération. En réalité, il était déjà engagé dans un processus de recrutement au sein des Frères musulmans, sans visiblement s’en rendre compte. Cette organisation, lorsqu’elle repérait un jeune versé dans la religion, lui proposait d’abord simplement de participer à des lectures coraniques en groupe. Avant de passer à un programme d’endoctrinement plus poussé.

C’est ainsi qu’un jour de novembre 1980, alors qu’il venait de commencer ses études en ingénierie mécanique à l’université d’Alep, il a été arrêté. Ma grand-mère a pris son courage à deux mains pour se rendre à la branche des renseignements militaires de Homs, dirigée par Ghazi Kanaan. Ce responsable alaouite, homme de confiance de Hafez al-Assad, gérera le Liban pendant la guerre civile, à la tête d’un réseau d’intimidation et de terreur. Surnommé le « vice-roi », il se suicidera en 2005 dans des circonstances troubles, alors qu’il était le suspect no 1 de l’assassinat, la même année, du Premier ministre libanais Rafik Hariri.

Nous étions trente-deux dans quelques mètres carrés. On devait s’asseoir à tour de rôle pour dormir.

« On a eu le droit à un sacré comité d’accueil, sourit mon oncle, qui vient de rentrer. Entre le bus et l’entrée de la prison, nous avons été tabassés comme des bêtes. L’un se faisait casser le poignet, l’autre les côtes… Puis nous avons rencontré la fameuse roue ! » Avec de grands gestes évocateurs et une étrange excitation, il raconte cette méthode de torture qui consiste à enfoncer un individu par le postérieur dans un pneu tenu debout. « Et c’était parti : cinquante, cent, cent cinquante coups sur tout le corps. Ils utilisaient des courroies de distribution de chars soviétiques, je crois que c’était des T-55. » Ma grand-mère accuse le coup, et s’affaisse dans le divan. Il ne le lui a jamais raconté. Nous devons arrêter.

« Mes geôliers voulaient qu’on sente l’arbitraire de notre situation et de nos conditions de détention. » Nous reprenons notre conversation en allant acheter des pâtisseries en prévision de mon retour en France. « Les droits de visite étaient complètement aléatoires : j’en ai reçu une en 1980, une autre en 1981, puis en 1984. Puis plus rien jusqu’en 1995. Même chose pour les colis : j’ai eu le droit d’en recevoir entre 1988 et 1992. » Le pâtissier emballe nos baklawas. « Une fois, nous étions trente-deux dans une pièce de quelques mètres carrés. Dans ces conditions, on devait s’asseoir à tour de rôle pour dormir. Les matons, qui nous surveillaient par en haut, nous tabassaient si nous avions le malheur de lever la tête. Nous avions le droit d’aller aux toilettes une fois par jour, et devions laver nos vêtements à l’eau froide. Il y avait des cas de choléra, de tuberculose. » Mon oncle a été jugé secrètement dans la prison même, en 1984, en trente secondes. Oum Khaldoun n’a jamais été informée de la durée de sa peine, ni même si son fils allait sortir un jour. Nous rentrons en silence.

Dépolitisation et enfants des rues

La nuit tombe sur Homs et l’absence d’éclairage public rend la marche incertaine parmi les gravats qui s’accumulent sur les trottoirs, eux-mêmes en piteux état. Des enfants nés pendant la guerre traînent un peu partout en guenilles, à la recherche d’un passant compatissant ou d’une rapine. À Damas, où je m’arrête quelques jours avant de rentrer à Paris, ces gamins des rues se réunissent sur la place de l’emblématique mosquée des Omeyyades. Effrayant les mères de famille à coup de pétards avant d’être pourchassés – sans succès – par les gros bras du groupe Hayat Tahrir al-Sham. Ils se joignent, sur le mode goguenard, aux quelques manifestations qui ont lieu sur la place, où une poignée de Syriens protestent contre les exactions de « Qassad », le surnom des Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par le YPG kurde.

Sous les regards amusés, la manifestation anti-Qassad, bien qu’elle emporte les suffrages des passants, se délite en quinze minutes. L’effervescence révolutionnaire n’a pas été suivie d’une mobilisation partisane active. Dépolitisée par cinquante-quatre ans de trou noir dictatorial, la Syrie n’aspire qu’à découvrir un quotidien tranquille. La vieille génération politisée a disparu pendant la guerre, comme mon grand-oncle marxiste Oussama dont l’immeuble, situé sur la ligne de front dans le vieux Homs, a été réduit en cendres. Sur le rideau de fer qui ferme la petite boutique attenante, un tag avertit encore : « Stop. Sniper. »

Ses fils, réfugiés en Allemagne où ils ont lancé une chaîne de pâtisseries orientales, ont eux définitivement tourné la page syrienne. À mon retour en France, ma mère, soutien de la première heure de la révolution, m’assaille de questions. Face à la barbarie des Assad, au cauchemar Daech et à la médiocrité de l’opposition politique, elle avait fait une croix sur son pays. Malgré les appels d’Oum Khaldoun, elle hésite aujourd’hui à rentrer : reconnaîtra-t-elle encore sa Syrie sous ses innombrables plaies ?

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