« Les courants illibéraux des États-Unis ont davantage d’influence que ceux de Russie »

Écrit par Elsa Fayner Illustré par Olivier Dangla Photos par Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni
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« Les courants illibéraux des États-Unis ont davantage d’influence que ceux de Russie »
Pour nombre de mouvements d’extrême droite, en plein essor partout dans le monde, le libéralisme est allé trop loin. Trop loin dans l’individualisme, le respect des minorités et la mondialisation. La politiste Marlène Laruelle décortique l’ascension de ce courant « illibéral » qui, de la Russie aux États-Unis en passant par la France, gagne chaque jour du terrain.
Publié le 20 juillet 2024

Au début des années 1990, Marlène Laruelle étudiait l’histoire et la langue russes quand l’URSS s’est effondrée. Elle s’est retrouvée aux premières loges pour observer « la violence de l’arrivée du libéralisme économique, politique et géopolitique ». Et, dans la foulée, l’émergence d’une réaction conservatrice, d’abord minoritaire, puis dominante. « La Russie a été un précurseur, rappelle au bout du fil la professeure en affaires internationales et sciences politiques à l’université George-Washington, à Washington DC. J’ai vu ensuite des discours similaires apparaître en Europe et aux États-Unis. »

Pour qualifier ces discours, la politiste française rejette les termes de « populisme » et de « fascisme ». Elle leur préfère celui d’« illibéralisme » : selon elle, il permet de mieux comprendre les mouvements dits d’extrême droite, qui gagnent du terrain un peu partout dans le monde. Le terme n’est pas évident à appréhender en français, car il semble s’opposer au néolibéralisme mondialisé et effréné. Il renvoie en réalité à une définition plus complète du libéralisme né au XVIIIe siècle. 

L’adjectif « illibéral » a été popularisé en 1997 par un journaliste de CNN pour désigner les démocraties qui continuent de reposer sur un régime électoral, sans toutefois respecter l’État de droit, le parlementarisme ou les droits humains : la majorité doit pouvoir imposer ses vues, la nation être souveraine, les hiérarchies traditionnelles respectées, tandis que les contre-pouvoirs, les normes et les institutions internationales sont affaiblis. À l’université George-Washington, un programme d’études de l’illibéralisme (Illiberalism Studies Program) a vu le jour, dirigé par Marlène Laruelle. 

Le duo de photographes Valentina Piccinni et Jean-Marc Caimi s’intéresse depuis quelques années aux droites italiennes, tant à leurs leaders qu’à leurs fidèles partisans. Ils ont notamment suivi la campagne électorale de Giorgia Meloni, qui l'a conduite au poste de Première ministre en 2022, ou encore les rassemblements à Pontida, le fief de Matteo Salvini. Les photos de ce mini-portfolio ont été prises entre 2019 et 2022.

XXI : Comment analysez-vous le résultat des dernières élections législatives en France ? 

Les résultats du Rassemblement national (RN) au premier tour ne m’ont pas surprise. Je pensais même qu’ils seraient plus élevés. Ils s’expliquent par un faisceau de raisons de différentes natures et sur différentes temporalités. Des raisons systémiques, tout d’abord, que sont les transformations socio-économiques de la société française depuis les années 1980 : le déclassement, la destruction du tissu associatif en milieu professionnel, la transformation des métiers industriels et agricoles, le passage à un monde tertiarisé, avec beaucoup moins de solidarité de classe, la paralysie des mécanismes de promotion sociale, la coupure grandissante entre la France des bourgs et celle des métropoles.

Sur un temps un peu plus court, depuis une trentaine d’années, la mondialisation économique a forcé les États à exercer des pressions immenses sur leur société afin de rester compétitifs sur un marché globalisé. En parallèle, des transformations symboliques majeures ont eu lieu, avec une plus grande diversité culturelle, une évolution des mœurs, et une demande faite aux citoyens de s’adapter rapidement à ces nouvelles hiérarchies de valeurs. Et ce, alors même que le discours sur la nation – le récit collectif qui construit le vivre-ensemble – s’est essoufflé, voire a été nié par une partie de la classe politique. Ce point-là est souvent oublié. 

Or, le RN a acquis une capacité à parler du collectif, à jouer sur les standards mythologiques de la nation française : l’universalisme, la république, le progrès, l’État-providence, ou encore les droits humains. Marine Le Pen a su adapter la rhétorique de son parti à l’imaginaire collectif français. Comme l’a dit Stéphane Rozès dans Chaos, Essai sur l’imaginaire des peuples, elle s’est « bonapartisée ». Dans le même temps, l’opinion publique s’est trouvée de plus en plus d’accord avec les thèses du RN, notamment sur l’immigration. Le cocktail est – presque – parfait. 

En quoi un récit collectif fort est-il nécessaire politiquement ?

Lors de la chute du mur de Berlin en 1989 puis de l’Union soviétique en 1991, les peuples d’Europe centrale et orientale ont accepté beaucoup de sacrifices dans leur vie quotidienne parce qu’un projet de société leur était proposé. Ils ont pu en être déçus par la suite, mais sur le coup il y avait une voie plus ou moins identifiable pour changer de mode de vie. 

Aujourd’hui, il n’y a plus de voie tracée, plus de projet suffisamment attractif pour accepter de grandes transformations. Les contradictions de notre mode de vie sont devenues évidentes. On ne peut plus dire « nous allons améliorer le niveau de vie » et, en même temps, « nous allons nous insérer davantage dans la mondialisation ». Ou, au niveau européen, « nous allons renforcer la souveraineté européenne », « protéger les paysans », et « nous allons signer des accords de libre-échange ». Les normes classiques du libéralisme sont périmées. 

Pouvez-vous nous rappeler quelles sont les normes classiques du libéralisme ? 

Le libéralisme est né au XVIIIe siècle. Il a connu différentes définitions, selon les lieux et les époques. Globalement, le libéralisme politique repose sur plusieurs éléments centraux : la prééminence du droit sur le pouvoir politique – ce qu’on appelle en anglais rule of law –, le respect du pluralisme des partis, l’existence d’institutions défendant les minorités. En pratique, le libéralisme politique se réalise de pair avec le néolibéralisme économique, mais aussi la technocratie – c’est-à-dire un monde d’experts, de techniciens et de fonctionnaires qui supplantent les responsables politiques et le vote dans la prise de décision. 

Il faut donc distinguer deux définitions : celle du libéralisme au sens philosophique du terme et celle du « libéralisme concret », au sens du système économique et politique dans lequel nous vivons en Occident. Or le logiciel du « libéralisme concret » a atteint ses limites et ne fonctionne plus. Les contradictions entre les discours et la réalité vécue sont tellement visibles que la parole politique est décrédibilisée. Pour fonctionner, ce système devient dès lors de plus en plus autoritaire. On le voit bien en France avec le refus du débat parlementaire – les 49.3, le passage en force de lois majeures, etc. –, une violence policière accrue, des pratiques démagogiques de diabolisation des oppositions politiques… Car on continue à présenter le « libéralisme concret » comme le meilleur projet de société en se référant aux Trente Glorieuses, quand progrès économique, technologique, social et sociétal allaient de pair. Ce qui n’est plus le cas. Le progrès économique et technologique s’oppose au progrès social et environnemental. 

Mais les mouvements illibéraux rejettent le libéralisme dans son ensemble, y compris ses dimensions sociale et politique ?

Pour moi, la démocratie est la victime collatérale du néolibéralisme technocratique. Les citoyens continuent à préférer le système démocratique à tous les autres. Ils savent que c’est le plus à même de garantir la paix sociale, puisque les conflits politiques se règlent pacifiquement via les urnes et l’alternance, et les droits individuels. Mais plusieurs éléments fragilisent notre croyance collective dans la démocratie : l’éloignement des politiques par rapport au vécu, l’affaiblissement des services publics, la paralysie de la promotion sociale, la domination des milieux d’experts et le manque de récit collectif.

D’où le succès de ces nouveaux mouvements politiques, pour qui le libéralisme est allé trop loin dans l’individualisme, les droits humains, le respect des minorités… On les retrouve dans de nombreux pays européens où l’extrême droite est devenue une force politique majeure. Mais également dans la société américaine – autrefois à l’avant-garde de la mondialisation – via le mouvement trumpiste. Et on en trouve de nombreuses versions dans les pays dits du « sud global » [l’ensemble des États qui ne relèvent ni du bloc occidental, ni du bloc socialiste pendant la guerre froide, NDLR], comme l’Inde, les Philippines, l’Afrique du Sud, le Brésil, pour qui le libéralisme est aussi un produit colonial de l’Occident.

En quoi l’illibéralisme se distingue-t-il du populisme et de l’extrême droite ?

On parle souvent de populisme pour désigner une rhétorique ou une idéologie fondée sur l’opposition entre nous et eux, entre un peuple pur et unifié et des élites corrompues – avec des versions de droite et de gauche, suivant que la définition du peuple a un caractère ethnoculturel ou de classe. On parle aussi, très classiquement, d’extrême droite, mais c’est une notion situationnelle. Il faut qu’une droite non extrême existe pour qu’il y ait une extrême droite. Or, dans certains pays comme en France, la droite classique n’existe plus vraiment, ou alors son langage et celui de l’extrême droite sont très proches. Avec des alliances qui étaient longtemps impensables : rappelez-vous quand la chrétienne-démocrate Ursula von der Leyen, à la tête de la Commission européenne, s’est dite prête à collaborer avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qui vient d’un parti néofasciste. Par ailleurs, quand deux tiers de l’opinion publique se retrouve sur un positionnement similaire à celui exprimé par ladite extrême droite, par exemple sur la question migratoire en France, peut-on encore parler d’extrême ? 

Cette idéologie est-elle nostalgique d’une période historique en particulier ?

Oui, on peut même parler de « rétro-utopie ». Tous ces mouvements ont pour projet politique de revenir à un âge d’or. Aux États-Unis, les trumpistes rêvent de la période d’avant les droits civiques des années 1960, d’une Amérique blanche. En France, les électeurs du RN regrettent la France mythifiée d’avant la fin des Trente Glorieuses. Le clip de campagne d’Éric Zemmour était exemplaire dans sa célébration des grands mythes culturels de la « douce France » des années 1950-60. 

En Europe centrale, les partis illibéraux que sont le Fidesz de Viktor Orbán en Hongrie ou le parti Droit et Justice en Pologne se réfèrent également à l’Europe occidentale des années 1950-60, celle dont ils ont été privés lorsqu’ils étaient sous domination soviétique. Avec un moteur idéologique : ils se sont battus pour rejoindre une Europe qui a cessé d’exister et à laquelle ils veulent redonner vie – pas celle d’aujourd’hui, avec ses valeurs « décadentes ».

Ils sont choqués non seulement par les droits LGBTQ+ et par les flux migratoires – les thèmes les plus exacerbés dans les médias –, mais également par les guerres de mémoire, l’esprit de honte, de critique, d’excuse, d’autoréflexion des Européens sur les sujets difficiles comme la colonisation. Pour les illibéraux, il n’y pas à présenter des excuses pour ce que nous avons été dans le passé, car on ne doit pas juger le passé à l’aune des valeurs contemporaines. Il faut respecter les générations qui nous ont précédées et leurs exploits, quels qu’ils soient.

Quels sont les idéologues de ces mouvements ? 

L’illibéralisme n’est pas une doctrine figée avec un texte ou un auteur central ; c’est une famille idéologique, avec des voix divergentes et des traditions nationales différentes. Il existe toutefois un socle commun, qui repose sur deux principes clés : le souverainisme – l’État-nation est au-dessus des institutions supranationales et a droit à certaines formes de protectionnisme politique, culturel et économique – et une ontologie conservatrice de l’homme. Selon celle-ci, les êtres humains ne sont pas une construction sociale qu’il est possible de refuser et de changer au gré des désirs individuels, mais le produit d’identités collectives dans le temps et l’espace. 

Ces deux principes philosophiques peuvent ensuite se décliner de manière plus ou moins radicale ou modérée et être assaisonnés à différentes sauces idéologiques, avec des référents religieux ou laïcs, ethno-nationalistes ou non, des modèles économiques de droite ou de gauche, plus ou moins démocratiques ou autoritaires. 

Il existe une généalogie intellectuelle de l’illibéralisme. Tout un corpus d’auteurs contemporains est actuellement en train de prendre forme. Je pense par exemple au philosophe et politicien Ryszard Legutko en Pologne, au professeur de sciences politiques et théoricien Patrick Deneen aux États-Unis. En France, parmi les penseurs affiliés à ce courant, on compte Alain Finkielkraut ou Michel Onfray. Ces auteurs dialoguent entre eux, se publient les uns les autres dans des revues, des sites internet, ils se rencontrent dans des conférences internationales… C’est un domaine florissant !

La Russie a été un pays précurseur de l’illibéralisme, dites-vous. Cependant, la guerre en Ukraine a distendu les liens que le pays entretenait avec certains mouvements d’extrême droite étrangers…

Oui. Aujourd’hui, les courants illibéraux des États-Unis ont davantage d’influence que ceux de Russie sur les extrêmes droites européennes, en particulier par le biais des milieux chrétiens. La Russie a d’abord perdu en moyens pratiques. On n’accède plus aussi facilement qu’avant à Sputnik ou RT en Europe. Plus aucune des figures idéologiques russes n’a de visa dans les pays de Schengen. De nombreux avoirs d’oligarques russes qui servaient à huiler les relations avec les alliés européens ont été gelés. Par ailleurs, la Russie est devenue toxique. Les partis qui veulent gagner des élections doivent s’accorder avec leurs opinions publiques, même si les affinités idéologiques demeurent, ainsi que les contacts personnels.

Dans les pays voisins de la Russie – Finlande, pays baltes, Pologne, Roumanie –, les extrêmes droites ont toujours été majoritairement russophobes, par tradition historique. Mais l’AfD en Allemagne, le FPÖ en Autriche, le Parti populaire Notre Slovaquie ou le Fidesz de Viktor Orbán (en Hongrie) restent relativement prorusses. Le RN, lui, a largement nuancé ses positions. Quant à l’Italie, elle est divisée entre une extrême droite russophile, autour de Matteo Salvini et de la Ligue, et une extrême droite atlantiste, menée par Giorgia Meloni, marquée par l’anticommunisme, le ralliement aux États-Unis et à l’Otan. 

La situation est comparable aux États-Unis, où les républicains sont par tradition très russophobes, mais où les voix russophiles ont graduellement pris de l’ampleur. On l’a vu sur les questions de moralité : pendant des années, Poutine a été vu par la droite religieuse américaine comme le héraut des valeurs chrétiennes, avant que le flambeau soit repris par Viktor Orbán.

Les mouvements illibéraux russes et américains s’entendent-ils bien ?

Non, c’est une relation paradoxale. Regardez la longue interview de Vladimir Poutine avec le fameux journaliste trumpiste Tucker Carlson en février 2024. Il est difficile pour les deux camps de se parler. Certes, ils se retrouvent dans leur dénonciation du libéralisme globalisé, du « progressivisme » [qualifiant un progressisme des mœurs jugé trop avancé, NDLR], de la perte des valeurs morales dites traditionnelles, dans leur détestation de l’UE et du soutien à l’Ukraine. Mais ils sont en désaccord sur de nombreux sujets internationaux. 

Trump voit dans la Chine un ennemi, la Russie son principal partenaire stratégique. Trump défend le rôle central des États-Unis sur la scène internationale, la Russie croit en un monde multipolaire dans lequel la domination américaine aurait pris fin. Trump maintient un soutien sans faille à Israël, la Russie a pris position en faveur des Palestiniens. Mais la relation peut s’adapter aux situations : Poutine peut tenter de s’entendre avec Trump si ce dernier est réélu, en particulier sur les questions liées à l’Ukraine, l’Otan et l’Europe, et l’affronter dans le reste du monde.

En prévision de la candidature de Donald Trump à la présidentielle de novembre 2024 s’est mis en place le Projet 2025. Il s’agit d’un ensemble de propositions élaboré par la fondation Heritage – un puissant think tank très conservateur. Est-ce un projet plus ou moins illibéral que celui que Trump a défendu lors de son premier mandat ?

Il est beaucoup plus illibéral, sans aucun doute. Le Trump de 2016 était un leader populiste, avec une idéologie peu constituée, à l’exception de quelques grands thèmes centraux – anti-Chine, antimigrants latino- américains, implicitement pro-blanc, explicitement anti-establishment. Le Trump de 2024 est beaucoup plus radicalisé, aussi bien dans son projet politique que dans sa vision des actions à mener en cas d’échec. 

Le Projet 2025 propose, sur près de mille pages, de transformer les institutions américaines afin de présidentialiser à l’extrême le régime, et de purger les ministères, la CIA et le FBI pour y placer de nouveaux fonctionnaires loyaux au président. Si Donald Trump remporte les élections, c’est donc un coup d’État institutionnel qui se prépare. Il faudra voir les ressorts de résistance et de résilience à l’intérieur des institutions elles-mêmes pour survivre à la tempête. Et s’il perd les élections, Trump se prépare à mener l’insurrection dans les rues. Les milices s’organisent. Des vétérans se tiennent prêts. Des États du Sud pourraient ne pas reconnaître les résultats du scrutin. Dans un cas comme dans l’autre, les États-Unis vont entrer dans une période de grandes turbulences. Cela aura des conséquences pour nous tous, sans commune mesure avec ce que les extrêmes droites européennes peuvent faire quand elles arrivent au pouvoir.

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