Une ancienne star du showbiz a créé un système de crédits plastique qui, sur le modèle des crédits carbone, permet aux entreprises de compenser leur propre pollution. Problème : la production mondiale de sacs, bouteilles, emballages… ne diminue pas, et les océans s’emplissent toujours plus de déchets. Comment une fausse bonne idée est-elle promue en solution miracle ? Explications en bande dessinée.
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Manille, Philippines. Ricky, 53 ans, est collecteur de déchets. Comme une grande partie des habitants les plus défavorisés de la métropole, il ramasse toute matière recyclable avant un peu de valeur. « J’ai trouvé ces bouteilles dans les poubelles du 7-Eleven. Je revends le PET au junkshop après avoir retiré les étiquettes et les bouchons. » « Junkshop » : ces petits magasins des quartiers pauvres des Philippines trient des matières recyclables (métal, papier, plastique) et les revendent à des entreprises spécialisées qui leur donneront une seconde vie. Notamment le PET, matière utilisée pour fabriquer les bouteilles d’eau et de soda. « Avec 7 pesos par kilo, je gagne juste assez pour survivre jusqu’au lendemain. » Un beau jour, Ricky pourrait avoir une bonne surprise. Car si un des clients auquel le junkshop revend ses déchets se mettait à émettre des « crédits plastique », le kilo de PET pourrait augmenter de quelques pesos…
En Inde, l’île de Majuli va bientôt disparaître, emportée par les flots. Le photographe Andras Zoltai fait d’un buffle le symbole de ce naufrage annoncé.
Que faut-il faire pour qu’une simple image capte notre attention ? S’appuyer sur un mythe fondateur, répond le photojournaliste Asanka Brendon Ratnayake.
L’institution doit s’abstenir de tout propos susceptible de porter atteinte à l’image de la firme pétrolière, mécène de sa chaire Avenir Commun Durable.
Le photographe Maxime Riché nous donne à voir le mégafeu qui, en 2021, embrasait la Californie. Une image forte, saisie grâce à une pellicule particulière.