Kiana Hayeri
Kiana Hayeri a grandi à Téhéran (Iran) et a déménagé à Toronto (Canada) alors qu’elle était encore adolescente. En 2014, un petit mois avant le retrait de l’Afghanistan des forces de l’OTAN, la photographe a déménagé à Kaboul. Son travail explore souvent des sujets complexes tels que la migration, l’adolescence, l’identité et la sexualité dans des sociétés déchirées par les conflits. Pendant près de dix ans, elle a travaillé en Afghanistan en se concentrant particulièrement sur les femmes.
En 2022, en tant que membre de l’équipe de reportage du New York Times, elle a contribué au travail qui a remporté le prix Hal Boyle pour L’Effondrement de l’Afghanistan et a été présélectionné pour le prix Pulitzer du reportage international. Elle est lauréate du 14e prix Carmignac du photojournalisme et a produit No Woman’s Land avec sa collaboratrice, la chercheuse Mélissa Cornet.
Kiana Hayeri contribue régulièrement au New York Times et au National Geographic. Elle est actuellement basée à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, où elle raconte des histoires d’Afghanistan, des Balkans et d’ailleurs.





