Portrait  |  Pouvoirs

Entre Kremlin et Occident, la dangereuse partie du patron mondial des échecs

Écrit par Nicolas Gastineau et Clément Fayol Illustré par Candice Roger
29 septembre 2025
Arkadi Dvorkovitch devant un jeu d’échecs aux couleurs de l’Ukraine et de la Russie
Arkadi Dvorkovitch a occupé les plus hautes fonctions de l’État russe. Aujourd’hui à la tête de la Fédération internationale des échecs, il joue avec succès une partie ardue : maintenir une apparente neutralité derrière laquelle Moscou déploie son influence.
16 minutes de lecture

Le technocrate est indéchiffrable. Pris en tenaille entre l’aile dure du Kremlin et les critiques venus du camp ukrainien, il ne s’est jamais départi de son air tranquille, large front d’intello, joues rebondies et sourire de bon élève. Arkadi Dvorkovitch est l’un des rares Russes à avoir survécu à la purge des instances sportives mondiales consécutive à l’invasion de l’Ukraine. La situation de la Fédération internationale des échecs (FIDE) est un comble d’ironie : elle a exclu l’équipe nationale russe des compétitions et contraint ses joueurs à concourir sous pavillon neutre. Mais c’est ce Moscovite de 53 ans, issu des premiers cercles du Kremlin, qui la gouverne depuis Lausanne. Et qui règne donc sur cette discipline reconnue par le Comité international olympique – bien que ne figurant pas au programme des Jeux –, qui anime plus de 600 millions de pratiquants, des collines de l’Iran au sous-continent indien, des clubs new-yorkais aux bars parisiens.

Son père était un célèbre arbitre, proche de Garry Kasparov, l’icône des échecs soviétiques devenu farouche opposant au régime russe : Arkadi Dvorkovitch est tombé dans l’échiquier dès le berceau. Ces dernières années, il a dû déployer toute sa science stratégique pour marcher sur la corde la plus étroite qui soit. Survivre dans une Russie radicalisée par l’expansionnisme de Vladimir Poutine, tout en conservant son apparente neutralité de président d’une fédération internationale.

Machiavel en costume sombre

Imperturbable et même souvent jovial, l’ancien vice-président du gouvernement russe sème les signaux contradictoires comme autant de coups tactiques. Machiavel en costume sombre, il pose en photo avec l’homme fort du Kremlin lors des grands événements, mais déclare sa solidarité avec les civils ukrainiens au début de la guerre.

Un tel numéro d’équilibrisme valait bien une rencontre. Elle devait avoir lieu à Linz, en Autriche, fin mai 2025, où il se rendait pour une compétition. Mais l’enthousiasme initial de sa responsable de communication a vite laissé place à l’évitement. Nos messages cherchant à fixer lieu et heure sont restés sans réponse. Trop à perdre ?

La solution de cette énigme faite homme réside sans doute dans un art que les initiés de l’échiquier connaissent bien : la prophylaxie. Dans le jargon, le terme désigne la science de l’attente. Au lieu de prendre l’initiative, le joueur laisse l’adversaire avancer et se contente de coups d’anticipation. Dvorkovitch a érigé la tactique au rang de mantra.

On ne badine pas avec les échecs

Démonstration en septembre 2024, en Hongrie, sur les terres du russophile Viktor Orban, où se tient alors l’assemblée générale de la FIDE. Ce jour-là, un adversaire de taille est venu défier Dvorkovitch : Oleksandr Kamychine, président de la Fédération ukrainienne d’échecs et conseiller spécial de Volodymyr Zelensky aux industries stratégiques. Une cinquantaine d’États amis de la Russie s’apprêtent à soutenir une motion levant les restrictions qui interdisent aux joueurs russes et biélorusses de participer aux tournois sous leurs couleurs. Affaire prise très au sérieux à Kiev – on ne badine pas avec les échecs dans les ex-territoires de l’URSS. Oleksandr Kamychine déboule alors en urgence à Budapest pour contrecarrer l’initiative.

Pendant que l’Ukrainien serre des pinces pour convaincre les délégations, Arkadi Dvorkovitch renonce à présider l’assemblée au moment où elle discute le dossier. Plutôt laisser Kamychine remporter cette manche que de prendre position et s’affaiblir aux yeux de la communauté internationale. Son maintien en poste est à ce prix.

Tu crois pouvoir te cacher derrière ton échiquier, fils de pute…

Dmitri Rogozine, alors directeur de l’agence spatiale russe

C’est peut-être ce même instinct qui l’avait conduit deux ans plus tôt, trois semaines après l’invasion des chars russes, à apporter son soutien à l’Ukraine envahie. « Les guerres sont la pire chose qui puisse arriver à quelqu’un. Mes pensées vont aux civils ukrainiens », lâchait-il au magazine américain Mother Jones le 14 mars 2022. Réaction immédiate des apparatchiks poutiniens : « Tu crois pouvoir te cacher derrière ton échiquier… » menaçait, sur Telegram, Dmitri Rogozine, alors directeur général de Roscosmos, l’agence spatiale russe. Et d’ajouter, pour la forme, un « fils de pute ».

Andreï Tourtchak, poids lourd du parti présidentiel, est allé jusqu’à parler de « trahison nationale ». Le jour suivant, sous pression, Dvorkovitch renonçait à son poste à la tête de la Fondation Skolkovo, principale structure dédiée à l’innovation et à la tech en Russie.

Enfants ukrainiens sous drapeau russe

Le boss des échecs mondiaux n’est pourtant pas un dissident, ni un ami du peuple ukrainien. Son nom figure en bonne place sur la liste établie par Kiev des personnalités qui usent de leur soft power dans le monde du sport et de la culture pour soutenir l’envahisseur. Et ce n’est pas une simple histoire d’influence douce, mais la poursuite de la guerre par d’autres moyens.

En tant que force occupante, Moscou organise dans les territoires pris à l’Ukraine des tournois dans lesquels des enfants, nés ukrainiens, concourent sous drapeau russe : les fédérations régionales concernées, en Crimée et dans le Donetsk, ont été absorbées par la Russie. Selon les informations de Politico, près de 5 000 joueurs ukrainiens de moins de 20 ans ont ainsi été administrativement intégrés à la Fédération des échecs de Russie (FER), dans cette stratégie de colonisation sur 64 cases. Sur les ruines encore fumantes des villes prises à l’Ukraine, des grands maîtres russes comme le zélé Sergueï Kariakine participent à des parties filmées aux côtés des soldats. Une annexion de la population par l’échiquier, face à laquelle Arkadi Dvorkovitch reste discret.

Un volcan de pouvoir

Dans n’importe quel autre pays que la Russie, une fédération d’échecs est une association un peu vieillotte d’anciens maîtres inconnus. Mais la FER est un volcan de pouvoir. Un coup d’œil au trombinoscope de son conseil d’administration – dont Dvorkovitch était président jusqu’en 2014 et reste membre – donne le tournis. À sa tête, Dmitri Peskov, porte-parole de Poutine, aux côtés de Sergueï Choïgou, secrétaire du Conseil de sécurité et ancien ministre de la Défense, de Sergueï Sobianine, maire de Moscou, et, pour faire bonne mesure, de deux dirigeants du leader des hydrocarbures Gazprom.

Pour les Ukrainiens, aucun doute : malgré les vociférations de la garde rapprochée de Poutine et sa démission forcée de la Fondation Skolkovo, Arkadi Dvorkovitch, à la fois tout en haut de la FIDE et toujours dans les arcanes de la Fédération russe, couvre de sa surface lisse et aimable à l’international les positions brutales de ses compatriotes avec qui il n’a jamais rompu. En 2024, la commission d’éthique de la Fédération internationale est interpellée sur les liens de son président avec les hauts responsables russes, sous sanctions internationales, qui siègent à ses côtés à la tête de la FER. En première instance, Dvorkovitch est reconnu coupable et condamné à quitter son poste en Russie sous soixante jours. Peine perdue. La sentence est annulée en appel.

L’option du profil bas

La déclaration humaniste de Dvorkovitch envers les civils ukrainiens dans les colonnes de Mother Jones tient d’ailleurs de l’anomalie, au vu de sa stratégie feutrée. Trois jours après l’invasion de l’Ukraine du 24 février 2022, l’homme n’en mène pas large, se souviennent les participants à une réunion d’urgence convoquée par la FIDE. Le moindre mot peut lui coûter cher : d’un côté, déchéance sociale ou prison en Russie ; de l’autre, sanctions et gel de ses avoirs en Occident. Le Comité international olympique avait pourtant donné ses recommandations, forçant les fédérations à sévir. « Il avait le cul entre huit chaises », se souvient un observateur. Le président ne s’insurge pas contre les directives du CIO et laisse passer la décision de suspension des fédérations russes et biélorusses aux tournois internationaux.

L’option du profil bas paye. Quelques mois plus tard, il est même réélu par une majorité écrasante, 157 voix contre 16, face au grand maître international Andrii Baryshpolets, de nationalité ukrainienne. Celui-ci avait tenté de faire de cette élection un symbole de soutien à l’Ukraine. Et de discréditer Dvorkovitch, qu’il accusait d’être, sous ses airs avenants, l’agent de la machine de guerre russe. Mais les critiques glissent sur ce personnage prudent qui « fait partie de ces hommes ayant appris à survivre en Union soviétique », résume un ancien haut responsable de la FIDE, non sans une pointe d’admiration.

De l’URSS à la Russie en passant par les USA

Arkadi Dvorkovitch n’a pourtant que 19 ans quand l’empire soviétique s’écroule. Il se forme en économie à l’université d’État de Moscou, puis aux États-Unis à l’Université Duke, en Caroline du Nord – grâce, racontent certains, à la générosité de Garry Kasparov qui aurait couvert une partie de ses frais de scolarité. Il débute sa carrière comme consultant en politiques économiques et conseiller pour l’État russe. À la fin des années 1990, il approche doucement de la trentaine quand le pays entame une mue complète. Boris Eltsine poursuit son grand plan de privatisations. Pour le mettre en musique, le premier président post-URSS a besoin de cadres diplômés à l’étranger, rompus à l’économie de marché. Dont le jeune Arkadi.

Proche collaborateur de Dmitri Medvedev quand ce dernier montait les échelons jusqu’à la présidence, Dvorkovitch prend en charge les dossiers les plus complexes, investi d’une mission : faire entrer l’économie russe dans le XXIe siècle. C’est l’époque durant laquelle un capitalisme sauvage et boulimique avale des pans entiers de l’économie. Les ressources naturelles, l’industrie, l’énergie sont découpées en grands blocs repris en main par une poignée d’hommes d’affaires. L’ère des oligarques s’ouvre.

Dvorkovitch réfléchit vite. Comprend mieux les chiffres que les autres. Et puis il est bon camarade, se souviennent ceux qui l’ont fréquenté. Son ascension se fait pas à pas, loin des bastions du poutinisme pur et dur constitués d’ex du KGB, de militaires et de diplomates. Dans l’aile libérale du pouvoir russe, son habitat naturel est celui des conseils d’administration des grands groupes, comme celui des Chemins de fer russes (RJD Russian Railways), qu’il a présidé. Tout comme sa femme Zumrud Rustamova qui, diplômée deux ans avant lui de la même université moscovite, est passée par plusieurs points névralgiques de l’économie du pays, dont la direction du plus grand aéroport, Moscou-Cheremetievo, ou celle de Polymetal, leader des métaux rares.

Dans les dîners huppés, Dvorkovitch est drôle, bon convive. Avec le savoir-être des élites mondialisées.

Dans le sillage de Medvedev, promu chef de l’État dans l’ombre de Poutine alors dans l’impossibilité de se représenter, Arkadi Dvorkovitch devient conseiller de la présidence de 2008 à 2012. Deux ans plus tard, le groupe de hackers Anonymous pirate les mails d’une poignée d’officiels proches du Kremlin – dont les siens. À la lecture de son courrier, on le découvre chargé des dossiers les plus stratégiques, dont la planification du complexe énergétique et pétrolier, au sein d’une commission présidentielle ad hoc. D’autres messages montrent qu’il suit de près la restructuration du mastodonte russe des mines et de la métallurgie, Mechel. Le technocrate reste au plus haut niveau de l’État jusqu’en 2018, quand il quitte son poste de vice-président du gouvernement.

À peine quadragénaire, l’homme au carnet d’adresses planétaire est placé à la tête du comité d’organisation de la Coupe du monde de football, qu’accueille le pays en juin et juillet 2018. Poste ultra-stratégique. Sa gestion est remarquée. Bon soldat, ayant ses habitudes en Suisse, il plaît aux cercles internationaux proches de la FIFA. Il sillonne le monde en jet privé.

Dans les dîners les plus huppés, il est drôle, bon convive, se souviennent ceux qui ont croisé sa route. De ses années à Duke puis en Suisse, il a acquis le savoir-être des élites mondialisées. Pas une once de chauvinisme et l’art, toujours, d’éviter les sujets clivants. Une fois le Mondial passé s’ouvre une nouvelle phase en Russie. Celle du repli et des belliqueux : l’aile libérale du pouvoir, celle des citoyens du monde, perd ce qu’il lui restait d’influence. Dvorkovitch, qui avait présidé la Fédération russe des échecs entre 2010 et 2014, se fait élire président de la FIDE le 3 octobre 2018.

Converser avec les extraterrestres

À ce moment-là, le monde des échecs lui sait gré de l’avoir sauvé d’un drôle d’oiseau : Kirsan Ilioumjinov, ex-président de la petite république russe de Kalmoukie, qui a régné pendant près de trente ans sur la vénérable FIDE. Un personnage de roman, qui disait converser avec les extraterrestres et s’est rendu à Tripoli faire une partie d’échecs avec Mouammar Kadhafi, le dictateur libyen. Malgré l’interdiction de Washington, il persistait aussi à faire des affaires en Syrie avec le régime de Bachar al-Assad. De quoi secouer l’univers policé des échecs mondiaux, qui voyait alors son président listé au milieu des criminels de guerre dans une notice de sanction du Trésor américain.

En février 2018, le trésorier de la FIDE dévoile, effaré, une lettre du groupe bancaire UBS qui annonce la fermeture des comptes suisses de la Fédération fondée en 1924. Après la défaite de l’ingérable Kalmouk, Arkadi Dvorkovitch apparaît comme un magicien. Dès le lendemain de son élection, la FIDE est renflouée par les sponsors les plus proches de l’État russe, comme RJD Russian Railways, Gazprom et le géant du nucléaire Rosatom. Le nouveau président apporte l’argent russe sans jamais être pris en flagrant délit de nationalisme. Il est l’homme qui arrange tout le monde.

Un tournoi en temps de guerre

Les années ont passé, la guerre en Ukraine s’est installée. Ce 7 avril 2025, le soleil est haut et le bois de Vincennes a mis sa tenue de printemps. Mais les invités du jour ne sont pas venus là pour goûter aux charmes du Parc floral. Leur vrai talent ne se révèle qu’en intérieur, dans des salles faiblement éclairées. Sous un grand pavillon en bois, la fine fleur des échecs mondiaux est venue pour en découdre lors d’une compétition organisée par un riche investisseur allemand. Il y a là quatre prodiges indiens, le meilleur joueur russe, des représentants américains. Et celui qu’ils rêvent tous de détrôner, le Norvégien Magnus Carlsen, premier au classement mondial depuis quinze ans.

Mais, alors que le boss final de l’échiquier bataille sous les caméras contre un grand maître indien dans une partie marathonienne de tours et de cavaliers, son coach et ami de toujours, Peter Heine Nielsen, est sorti prendre une bouffée d’oxygène. Un autre sujet l’anime. L’obsède. « C’est la guerre, et il faut avoir des principes », grommelle l’immense Danois aux mains charnues. Depuis l’invasion de l’Ukraine, ce grand maître international dénonce la complaisance coupable, sinon le soutien actif, de la gouvernance mondiale des échecs vis-à-vis de la Russie. C’est lui qui est à l’origine de la condamnation d’Arkadi Dvorkovitch par la commission d’éthique de la FIDE, réduite en appel à l’absolution de ce dernier et à une simple amende pour la Fédération russe.

Dvorkovitch excelle dans l’art de ne rien faire.

Le grand maître international Peter Heine Nielsen

Face au président des échecs mondiaux, Peter Heine Nielsen est un David aux airs de Goliath. De sa grande carcasse courbée, il jette parfois des regards experts à son téléphone. La position de Magnus Carlsen, qui joue à quelques mètres, y évolue en temps réel. « Ça va sûrement faire nul », comprend-il, en un regard. Avant de reprendre sa croisade. « Je sais que je ne suis pas une menace sérieuse, mais je n’arrêterai pas. » Il est l’époux de l’ancienne présidente du parlement de Lituanie, Viktorija Čmilytė-Nielsen, qui défend une ligne particulièrement sévère face à la Russie voisine. Ses enfants grandissent dans ce pays qui vit avec la peur d’être les prochains envahis. Nielsen se lamente, impuissant, de la réhabilitation à bas bruit des Russes que cache le sourire impénétrable d’Arkadi Dvorkovitch.

Sur les réseaux sociaux, le Scandinave ne ménage pas ses efforts pour réveiller les consciences. Il égrène la liste des matchs organisés dans les territoires pris à l’Ukraine. Révèle des conversations privées avec un dirigeant de la FIDE dénonçant les liens de son président avec le Kremlin. Trouve des extraits vidéo où Dvorkovitch est vu en compagnie des va-t-en-guerre moscovites. Trois ans de charges incessantes et, in fine, inutiles. Le Russe ne bronche pas. Il laisse le Danois face à l’écho de ses attaques. « Il excelle dans l’art de ne rien faire », reconnaît de guerre lasse son adversaire. Aux échecs, c’est le meilleur moyen de perdre. En géopolitique, c’est une autre histoire.

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