À l’aube, rien ne va plus au Sahel

Écrit par Joan Tilouine et Paul Deutschmann Illustré par Antoine Cossé
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À l’aube, rien ne va plus au Sahel
La nuit où tout a basculé à Niamey
Épisode 1
La nuit où tout a basculé à Niamey
Bazoum (1/2). Le 26 juillet 2023, le président nigérien est renversé. Récit d’une débâcle française au Sahel.
À l’aube, rien ne va plus au Sahel
Épisode 2
À l’aube, rien ne va plus au Sahel
Bazoum (2/2). Si Paris ne réagit pas, le Niger, dernier allié de la France dans la région, pourrait entrer dans une période d’incertitudes.
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À Niamey, le palais présidentiel a été pris d’assaut par la garde de Mohamed Bazoum, au petit matin du 26 juillet 2023. Si Paris ne réagit pas, le dernier allié de la France au Sahel pourrait bien connaître le même sort que le Mali et le Burkina Faso, déjà emportés par les putschs.

Il est midi à Niamey et 23 heures en Mélanésie ce mercredi 26 juillet 2023. Emmanuel Macron comprend qu’un putsch est en cours au Niger et que l’intégrité physique de son ami le président Mohamed Bazoum est en jeu. Depuis le début de la matinée, il est séquestré dans sa résidence avec la première dame et leur fils, par la garde présidentielle cornaquée par le général Abdourahmane Tchiani. Le dernier allié de la France au Sahel risque de basculer dans une nouvelle ère d’incertitude, de connaître le même sort que le Mali et le Burkina Faso, déjà emportés par les putschs.

À bord de son avion qui survole une mer de Corail irisée par les étoiles, Emmanuel Macron ordonne la mise en place d’une cellule de crise conduite par son chef d’état-major particulier. Celle-ci est chargée de se coordonner avec le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à Paris, pour préparer une éventuelle manœuvre militaire. Dans l’urgence, des scénarios d’interventions menées par les forces spéciales sont esquissés en vue de libérer Bazoum et d’empêcher ce qui est désormais considéré comme un coup d’État.

Réflexes « paternalistes »

À sa descente d’avion, le président ne laisse rien paraître. Sourire décontracté et traditionnel collier de fleurs autour du cou, il s’efforce de ne pas laisser planer sur cette visite historique – la première d’un président français depuis 1966 dans l’archipel du Vanuatu – l’ombre du dossier sahélien qui lui échappe. Comment oublier que, dix jours après son investiture, le successeur de François Hollande avait consacré son premier déplacement à l’étranger au Mali, pour y rencontrer les soldats français de Barkhane ? L’attention avait plu au sein d’une Grande Muette qui observait avec circonspection les premiers pas du plus jeune chef des armées de la Ve République.

Mais l’assurance avec laquelle il avait prononcé son discours en novembre 2017 à l’université de Ouagadougou, pour présenter les bases d’une politique renouvelée de Paris à l’égard de ses anciennes colonies, pensée comme résolument post-coloniale, avait été perçue par beaucoup comme une forme d’arrogance anachronique et déplacée. Ses propos avaient encore un peu plus crispé une jeunesse africaine mondialisée pour qui cette France déclinante peinait à se débarrasser de ses vieux réflexes « paternalistes », voire « impérialistes ». Par la suite, ses leçons sur la démocratie ont autant amusé qu’elles ont exaspéré : elles se sont en effet vite heurtées à une politique africaine à géométrie variable, menée au gré des intérêts français. C’est aussi cette inconstance politique, cette diplomatie dirigée en partie par des militaires de plus en plus influents, cette incapacité à traiter d’égal à égal et à dissiper la brume complotiste qui se cristallise au Niger.

Avec Mohamed Bazoum, Niamey constitue le dernier rempart contre l’ivresse du pouvoir d’une frange souverainiste de l’élite militaire sahélienne avide de nouvelles alliances avec des puissances peu regardantes sur les affaires intérieures, de Moscou à Abou Dhabi, de Pékin à Ankara. Au Mali puis au Burkina Faso, les putschistes gouvernent vaille que vaille en se jetant dans les bras de la Russie qui les aide sur le plan militaire mais aussi politique à structurer ce qui devient un système autoritaire.

Des putschistes parrainés par la Russie

En éclaireur, le général nigérien Salifou Modi a déjà secrètement pris attache avec ces juntes des pays voisins. Chef d’état-major des armées limogé par Bazoum, qui pensait le neutraliser en le nommant ambassadeur aux Émirats arabes unis, il n’a pas songé un instant à se muer en diplomate. Mais ni les services de renseignement français ni ceux du Niger n’ont eu connaissance de son déplacement à Ouagadougou le 24 juillet.

Dans un hôtel de la capitale burkinabè, le général Modi y a discrètement retrouvé le ministre de la Défense malien, le colonel Sadio Camara, principal interlocuteur de Moscou et des caciques de la nébuleuse paramilitaire Wagner. Un troisième homme a participé à ce conclave confidentiel : un diplomate burkinabè en poste à Niamey et particulièrement hostile au pouvoir de Bazoum qu’il rêve de renverser. Ensemble, ils ont imaginé les contours d’une future junte nigérienne alliée à celles au pouvoir à Bamako et Ouagadougou. Une sorte de trilatérale putschiste parrainée par le nouveau partenaire russe aux capacités fantasmées et à la puissance magnifiée.

Un grain de sable à Niamey leur a permis de passer à l’action deux jours plus tard. Le 26 juillet 2023 à l’aube, Abdourahamane Tchiani, le chef de la garde présidentielle que Bazoum n’apprécie guère, a refusé d’être mis à la retraite. Le vieux général a pris en otage le président nigérien, son épouse et leur fils. N’ayant pas au préalable associé le général Modi ni les autres caciques de l’armée, il a rapidement négocié leur ralliement, n’hésitant pas à évoquer la possibilité d’assassiner lui-même le chef de l’État d’une balle dans la tête. Des confins de l’Océanie, le président Macron se donne donc une mission : extirper des griffes d’un général vénal et brutal l’unique président démocrate et progressiste du Sahel, qu’il considère comme l’un de ses plus brillants esprits.

Macron enchaîne les discussions avec une poignée de ses homologues ouest-africains.

Au Vanuatu, Emmanuel Macron décline sa stratégie pour l’Indo-Pacifique face aux « nouveaux impérialismes », comme il le formule, mais son esprit est à Niamey. Il abrège son passage au Festival des arts mélanésiens pour s’enquérir de l’évolution de la situation de Bazoum dont le nom s’affiche sur son téléphone. Un message WhatsApp dans lequel l’otage sollicite désormais une opération militaire française pour le libérer. Une telle demande par ce canal est toutefois jugée non recevable par l’état-major français, qui se montre réticent à mobiliser des commandos d’élite.

Comme ultime recours, le ministre des Affaires étrangères nigérien déclaré Premier ministre par intérim, Hassoumi Massaoudou, transmet dans l’après-midi à Paris une lettre officielle de demande d’intervention. Le chef de la garde nationale, Sidi Mahamadou, resté fidèle au président, fait de même. Ce haut gradé a résisté aux pressions du chef de la garde présidentielle, ce qui lui vaut d’être traqué. Leurs requêtes entrent cette fois dans le cadre légal d’une potentielle action militaire française.

Échange au bord de la piscine

Emmanuel Macron reste en lien permanent avec Mohamed Bazoum – les geôliers n’ont alors pas trouvé ses téléphones –, tout en enchaînant les discussions avec une poignée de ses homologues ouest-africains. Le Français s’entretient longuement avec Alassane Ouattara, alors au bord de la piscine de sa résidence de Mougins, dans le sud de la France. Le chef d’État ivoirien décide de mettre un terme à ses vacances pour rejoindre en urgence Abidjan.

Dans le même temps, Macron tient à échanger avec le secrétaire d’État américain et les présidents du Bénin, du Nigeria, du Ghana et du Sénégal, derniers dirigeants de la région à ne pas avoir rompu avec Paris. Fustigeant les putschs, qu’ils redoutent avec anxiété, ces ennemis des juntes dépassés par l’influence grandissante de la Russie se mobilisent au sein de l’organisation régionale ouest-africaine, la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Ils songent à décréter des sanctions économiques, voire à constituer une force régionale. Tous s’étonnent de l’attitude de l’ancien président nigérien, Mahamadou Issoufou, louvoyant, mal à l’aise au téléphone. Son incapacité à ramener à la raison le général Tchiani intrigue et éveille les soupçons.

Cinq agents de renseignement français se trouvent bloqués à la présidence dont personne n’a le droit de sortir.

Au Mali, au Burkina Faso et en Russie – où s’ouvre dès le lendemain le sommet Russie-Afrique –, la situation est suivie en temps réel. Tous sont suspendus à une réaction de Paris. Environ 1 500 militaires français stationnent au Niger. Ainsi qu’une vingtaine d’agents de renseignement. Or, justement, cinq d’entre eux se trouvent actuellement pris au piège, bloqués à la présidence dont personne n’a le droit de sortir. Ordre du général Tchiani. Comment expliquer leur présence ? Le quintet de fonctionnaires de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) avait été dépêché à Niamey pour piloter un puissant système d’écoute livré par la France à Mohamed Bazoum, conformément à une tradition de « l’ancien monde ».

Dès les premières heures du coup d’État, ils ont eu pour ordre de désactiver ce dispositif, fabriqué par une filiale du groupe français Thales afin d’éviter que ce dernier tombe dans les mains des putschistes. Une mission périlleuse mais réussie, ou presque. Les cinq espions coincés ne savent maintenant plus comment s’extraire du palais présidentiel. Boulevard Mortier, à Paris, au siège de la DGSE, le dossier embarrasse. Leur chef de poste à Niamey est en congé, et les diplomates découvrent l’existence de ces agents secrets qui complexifient un peu plus la situation. Il faut désormais libérer Bazoum et ces cinq « clandestins » français. 

Mission chirurgicale dans la capitale

Jeudi 27 juillet 2023, 1 h 15, heure de Paris et de Niamey. Le président français donne l’ordre à son chef d’état-major de préparer avec le CPCO une intervention dans les plus brefs délais, conjointement avec la garde nationale du Niger. Son chef, Sidi Mahamadou, prétend pouvoir réunir 500 éléments éprouvés et loyaux à Bazoum, de même que dix véhicules blindés. Sur le tarmac de la base française 101, des commandos des troupes d’élite affinent cette mission risquée, qui doit être rapide et chirurgicale. Une quarantaine de soldats des forces spéciales sont dépêchés en toute discrétion au camp de la garde nationale, situé à deux kilomètres de l’enceinte présidentielle. Claquemurée, Niamey s’assoupit dans l’angoisse. Quelques coups de feu retentissent au bord du fleuve Niger. Des informations contradictoires se diffusent dans la rue comme sur les réseaux sociaux saturés par des activistes numériques à la solde des putschistes et de la Russie.

Le déclenchement de l’opération terrestre et aérienne française est d’abord prévu à 3 h 15. Mais les militaires font état d’un problème technique sur un hélicoptère. Ils sont également confrontés à l’indisponibilité de plusieurs véhicules blindés légers. La garde nationale nigérienne, elle, se révèle divisée – seul son chef croit, vainement, pouvoir mobiliser les troupes. L’ambassadeur Sylvain Itté, dépourvu du soutien de sa hiérarchie au Quai d’Orsay – qui peine à s’extirper de la torpeur estivale –, tente de presser les militaires d’exécuter l’ordre du président Macron. Une nouvelle tentative avorte dans l’heure, pour cause de pluie fine, puis une fois encore en raison de vents de sable.

Rapidement aperçus par des militaires nigériens, les soldats d’élite doivent regagner leur campement.

En réalité, les militaires français composent avec une série d’embûches moins avouables et plus prosaïques. Ils ne disposent pas de cartographie à jour et complète de Niamey, pas plus que du plan précis du compound présidentiel qui s’étend de part et d’autre du boulevard de la République. Un petit groupe de soldats d’élite s’est essayé à un discret repérage des lieux en ville. Rapidement aperçus par des militaires nigériens, ils n’ont eu d’autre choix que de regagner leur campement.

Le commandement tricolore comprend aussi qu’ils n’ont plus d’alliés au sein de cette armée nigérienne qui les maintient à distance, voire les défie et les humilie depuis plusieurs mois. « Pour sortir par la route et faire décoller nos hélicoptères, on avait besoin de l’aval de l’armée nigérienne. Or ce soir-là, on nous a poliment mais fermement fait comprendre que ce ne serait pas possible », confie un haut gradé français en poste à Niamey.

La nuit s’estompe lorsque les muezzins percent le silence pour rassembler les fidèles. Le signal que l’opération ne pourra plus avoir lieu. La ville s’éveille, les faubourgs se remplissent et la situation s’éclaircit pour le peuple de Niamey. La garde nationale se disperse, et son chef finit par se faire arrêter par les putschistes. L’armée nigérienne et ses caciques – dont le général Salifou Modi – basculent bon gré mal gré du côté du général Tchiani. Dans sa résidence, Bazoum, la première dame et leur fils prient, des armes lourdes pointées sur leur porte d’entrée et des explosifs dispersés tout autour du palais.    

Un épisode secret

« Une accumulation de graves dysfonctionnements », tranche, laconique, un officiel français. Entre le ministère des Affaires étrangères, le commandement militaire et la Direction générale de la sécurité extérieure, l’échec de cette opération jette une lumière crue sur les failles du dispositif. Dès le lendemain, Paris entame les négociations pour récupérer les cinq agents de la DGSE restés 36 heures entre les mains des putschistes, qui acceptent de les libérer. L’épisode, resté secret, fera l’objet d’un discret rapport remis à Emmanuel Macron qui lance malgré tout le projet d’une nouvelle intervention militaire, cette fois coordonnée avec Abidjan, Dakar, Cotonou et Abuja. L’état-major français peine à masquer ses réserves et privilégie le maintien du dialogue avec les putschistes, pensant que la fraternité d’armes pourrait primer sur le politique. Et puis, il est trop tard. Les concepts d’opérations seront finalement relégués aux archives.

En coulisses, Paris et ses alliés de la Cedeao ont dû également faire face à une défection de taille : le refus catégorique de Washington de soutenir une telle manœuvre militaire, dans l’espoir de préserver ses intérêts au Niger. Sa base aérienne 201 dans la zone septentrionale du pays, notamment, lui est cruciale pour faire décoller les drones et glaner des renseignements en Libye. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a chargé sa numéro 2, Victoria Nuland, de transmettre le message – non sans susciter l’ire de plusieurs chefs d’État ouest-africains, à commencer par l’Ivoirien Alassane Ouattara avec qui l’entretien téléphonique a été tendu. Bazoum, en politicien madré, comprend que le rapport de force tourne en sa défaveur. Mais il refuse de signer la lettre de démission que les putschistes lui soumettent avec insistance.

L’Algérie aux abonnés absents

L’âme en peine, le président nigérien ne peut s’empêcher de partager ses réflexions avec ses proches sur le cynisme du grand jeu des relations internationales qu’il a tant pratiqué, les alliances qui se défont et les trahisons. À commencer par celle de l’ancien président Issoufou, son frère de lutte et ami depuis près de quatre décennies : celui qui lui rend visite dans sa prison dorée et peine à cacher sa gêne lorsqu’il présente son projet de médiation avec le général Tchiani dont il est si proche et qu’il semble soutenir dans l’ombre. « Ma déception n’a pas d’égale », se contente de glisser Bazoum à son entourage.

Son autre désillusion vient du puissant voisin du nord, l’Algérie, dont il a tant admiré la révolution, la lutte pour l’indépendance et le peuple fier. Cette fois, ses amis au pouvoir à Alger, qui l’ont tant aidé, n’ont pas su s’impliquer et peser en sa faveur, par realpolitik et par manque de leviers pour ramener à la raison les putschistes. Bazoum se réfugie dans les livres, condamné à tenir dans cette résidence devenue sa prison. Ses conditions de détention se détériorent, l’électricité est coupée, les visites de son médecin personnel qui apporte les repas se font de plus en plus rares. Il ne se plaint pas. Les putschistes « ne savent pas que, petit, je marchais des semaines avec un chameau dans le Sahara », dit-il en riant à ses proches qui lui font la chronique de la situation du pays.

La junte a désormais un nom, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, et un président, le général Tchiani, un numéro 2, le général Modi, et de nouveaux alliés à Bamako, Ouagadougou et Moscou. L’activiste franco-béninois Kemi Seba, à la rhétorique anti-occidentale panachée de néo-panafricanisme, structure ses réseaux locaux pour accompagner cette transition en lien direct avec le nouveau président putschiste. La France devient une cible, son ambassade est attaquée par la foule et ses militaires contraints de quitter le pays. Avec son téléphone, qu’il recharge en catimini grâce au mini-panneau solaire de son fils qui prévoyait de camper dans le désert, Bazoum continue d’échanger avec Macron, l’un de ses ultimes soutiens occidentaux. Les discussions ne portent plus sur l’éthique et la politique du pouvoir, mais sur le courage et la fidélité en amitié. Les geôliers ont fini par lui retirer son mobile. Le 18 octobre 2023, le président français a tenté de le joindre. Il est tombé sur son répondeur.

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