Un bonhomme de neige au mois d’août

Écrit par Florent Vergnes Illustré par Vincent Roché
Un bonhomme de neige au mois d’août
Un bonhomme de neige au mois d’août
Épisode 1
Un bonhomme de neige au mois d’août
Russafrique (1/3). Tout a commencé par une Russie en quête de soutien international. Et par un continent africain en proie à la frustration.
En cours de lecture
Ça sonne faux à Bangui
Épisode 2
Ça sonne faux à Bangui
Russafrique (2/3). Les mercenaires de Wagner investissent rapidement la Centrafrique. Et déclarent la guerre de l’information.
« Vive la Russie ! Vive Poutine ! »
Épisode 3
« Vive la Russie ! Vive Poutine ! »
Russafrique (3/3). Fini le temps des formations et de la protection. Début 2021, Wagner fait siffler les balles en Centrafrique.
Tout a commencé par une Russie en quête de soutien international. Tout a commencé par un continent africain en proie à la frustration et aux conflits. Tout a commencé un beau jour de 2017 quand un avion-cargo Iliouchine de l’armée russe s’est posé sur un tarmac à Bangui.
Article à retrouver dans cette revue

Il y a des coups de téléphone qui changent une vie. Il n’y avait pas d’embruns à ­Bangui quand le mien a sonné ce 30 juillet 2018. C’était en fin d’après-midi. Au milieu du concert de klaxons, dans une atmosphère rouge et moite, j’essaie d’entendre ce que me dit un ami des Nations unies au bout du fil. Il est rassuré de me savoir en vie ; ses collègues ont découvert des cadavres à 150 kilomètres de la capitale, des journalistes visiblement. La chaleur est écrasante. À peine ai-je raccroché que je reçois en photo leur carte de presse souillée de sang, leur voiture criblée de balles, leur corps gisant dans la poussière rouge. Je me souviens d’un frisson glacé qui me traverse, malgré les 40 degrés. On les identifie grâce aux photos. Trois vidéastes russes. Orkhan, Aleksandr et une silhouette très mince aux cheveux rasés, ton frère, Kirill.

Coup de fil à leur rédaction pour annoncer la nouvelle. L’équipe est mé­dusée par l’info, que j’ai aussi du mal à croire. Je demande ce qu’ils faisaient ici ; long silence… « Ils enquêtaient sur Wagner… Je vous rappelle. » Les histoires de morts spontanées d’opposants et journalistes russes, j’avais l’habitude d’en lire dans les journaux, toujours avec ce léger doute. Là, je la prends en pleine poire. On savait que ça puait. Je savais qu’avec ce coup de fil j’avais les deux pieds dedans. En raccrochant, je regarde la poussière qui volette autour de moi. Wagner… Sans trop savoir pourquoi, ce nom me fait flipper. Dans ma tête, Bangui vient de se retourner comme une boule à neige géante.

Kirill a pris deux volées de balles. Double dose. Tu connais ton frère par cœur, tu sais qu’il ne lâche rien, tu penses qu’il s’est battu.

De l’autre côté du globe, toi, Roman, tu regardes Bad Lieutenant, d’Abel Ferrara. Crime organisé, viol de vierge et assassinats mafieux… Cinéphiles, ton frère Kirill et toi aimiez ce film pour son côté sombre ; tu le montrais à ta famille pour penser à lui. Il rappelle étrangement l’atmosphère politique de la Centrafrique à ce moment-là ; pays où ton frère vient de partir et dont tu ne connaissais rien. En vacances dans le sud de la Russie, tu profites de l’agréable été. Un parfum d’embruns et de fleur d’acacia emplit l’air frais, ton téléphone sonne, ta famille s’effondre.

On apprend que Kirill a pris deux volées de balles. Double dose. Tu connais ton frère par cœur, tu sais qu’il ne lâche rien, tu penses qu’il s’est battu. Tu n’aimes pas ce mot. Tu me dis que toi, Roman, tu ne te bats pas pour lui. Tu penses faire bien peu de choses, que ton père est celui qui se bat, monte des pétitions, rencontre des diplomates. Il n’a pas peur. Toi, tu vois surtout ce qui n’a pas été fait. Tu harcèles les autorités pour relancer une enquête au point mort et éviter qu’ils falsifient le dossier. 

À Bangui, on peut tout falsifier, tout corrompre… Il se dit même que la ­Centrafrique est un pays qui n’existe pas. Si c’est le cas, je dois être fou, car j’en connais un peu le décor pour y avoir été correspondant. Un décor difficile à cerner depuis ta banlieue de Moscou. Mais je peux tenter de te raconter ce que j’y ai vu, t’aider à visualiser cette pièce macabre dans laquelle Wagner a pris le premier rôle, transformant le continent en laboratoire de la guerre.

Ennemis invisibles

Tout commence par des bruits au milieu de la brousse… « Bop, bop, bop ! » Dans les buissons de marguerites jaunes, des figures bougent. Un soldat centrafricain surgit, maquillage aux joues, des fleurs qui pendouillent du casque. C’est une formation commando. « Bop, bop ! » 

Janvier 2018, les nouvelles recrues simulent des tirs avec des bouts de bois, en imitant le bruit des balles. En ligne droite, jeunes, vieux, maigres et gros rampent dans la boue, branches sous le bras, pour tuer des ennemis invisibles. Par 38 degrés, les formateurs de l’Union européenne tentent de professionnaliser une armée qui n’y croit pas elle-même, détruite par des années de conflits fratricides. « Fin de l’exercice ! Garde à vous ! », crie un colosse au fort accent portugais, en nage dans son treillis. Bâtons à l’épaule, les bleus tentent de tenir le rang. On leur enseigne les déplacements tactiques. 

Alors que les fougères viennent chatouiller le menton des recrues, devant le rideau végétal, le formateur, droit comme un i, me vante les mérites de la méthode européenne. En aparté, Opportun, un jeune militaire centrafricain maigre et élancé, me glisse : « Et comment on tue un ennemi avec un bâton ? En lui disant “bop, bop” ? » Ces formateurs européens ont remplacé les éléments de l’opération « Sangaris », septième intervention française dans le pays, autant d’espoirs déçus, partis cette fois-ci en catimini en 2016. Ils se retrouvent à former l’armée avec les moyens du bord car, suite à la guerre civile de 2013, les Nations unies ont imposé un embargo sur la Centrafrique. Aucune arme ne peut légalement entrer dans le pays. Au milieu de la forêt équatoriale, ça grince des dents dans les rangs. Sans fusils et acculés par les groupes armés, Opportun et ses compagnons banguissois fulminent, convaincus d’avoir été abandonnés par la France.

C’est sur ce prologue que les bourreaux de ton frère entrent en scène, déguisés en VRP. En 2016, la France saisit une cargaison d’armes illégales au large de la Somalie, dont 1 500 kalachnikovs issues du terrorisme, coûteuses à détruire. L’idée est de les refourguer à l’armée centrafricaine. À l’ONU, la Russie s’oppose à la levée partielle de l’embargo. Paris pousse le président Touadéra à négocier avec un Vladimir Poutine isolé, qui tente de se remettre de l’échec de la Crimée, deux ans plus tôt. Un président à la recherche de soutien international, qui tourne la tête vers l’Afrique et la fenêtre restée ouverte de la grande maison close de la France. C’est l’occasion rêvée.

En décembre 2017, un avion-cargo ­Iliouchine de l’armée russe se pose sur le tarmac banguissois rouge de poussière, et déverse 170 instructeurs civils, cinq militaires et 5 000 pétoires dans une ­Centrafrique sous embargo. Kalachs, armes de poing, lance-roquettes… Les Français regardent le loup ouvrir le portail de la bergerie, impuissants. Vus depuis Bangui, les Russes en Afrique, c’était un peu imaginer un bonhomme de neige en plein mois d’août.

Quand on nous annonce leur arrivée, on n’y croit pas vraiment. ­Pourtant, tu t’en souviens, toi, des ­campagnes de ­propagande des années 1980 à Moscou. De l’URSS, qui tente de happer les pays nouvellement libres à grands coups de formations militaires. Centrafrique, Angola, Mozambique, Mali… De Bangui à Bamako, on s’en souvient aussi très bien. Ex-­généraux, vieux présidents… sur tout le continent, ils sont nombreux à avoir embarqué dans les Antonov pour aller faire leurs classes les pieds dans la neige. Certains en sont revenus bilingues. Les Russes vont alors exhumer une image d’Épinal poussiéreuse, du soldat soviétique prêt à mourir pour sa patrie. 

La Russie est entrée dans la diplomatie africaine en capitalisant sur les frustrations nationales, alimentées par les conflits et le cynisme des anciens colonisateurs. 

Des fleurs au casque et des étoiles dans les yeux, Opportun termine : « Les ­Européens nous enseignent les droits de l’homme, les Russes nous aguerrissent. » Voilà comment la Russie est entrée dans la diplomatie africaine contemporaine, en capitalisant sur les frustrations nationales, alimentées par des années de conflit et une belle dose de cynisme des anciens colonisateurs. Du Mali à la Centrafrique, en passant par le ­Soudan et la Libye. Janvier 2018, en parallèle des « bop, bop » de l’Union européenne, les dénommés « instructeurs civils » russes entament leurs propres programmes de formation militaire. Saut au-dessus de barrières enflammées, cabrioles sous un camion Ural en marche, cassage de briques avec les mains. De loin, l’entraînement russe ressemble à un numéro des frères Fratellini. De près aussi. Mais pour les Centrafricains, c’est l’occasion d’avoir enfin des armes en main. Des armes neuves. Des armes russes.

Dans la capitale, le bruit de leurs bottes éveille les curiosités, même si à ce moment-là tout est opaque : le gouvernement parle alors d’un partenariat avec l’armée russe, les ministres répondent évasivement à nos questions. On ne savait pas vraiment qui ils étaient. Tu aurais dû les voir, les « instructeurs civils », en treillis, AK-47 dans le dos, Jolly Roger sur les casquettes, quelques runes nordiques aux relents néonazis sur les vêtements et les camions, à l’arrière des pick-up style Crocodile Dundee, des entrelacs de croix gammées sur le bras, en train de comparer le prix du PQ au supermarché ou attablés au restaurant libanais… 

« Évitez les putes et les partouzes »

Quand un énorme gars débarque au Grand Café, je baisse les yeux sur mon kebab au poulet, pas très à l’aise à la vue du Glock glissé dans son caleçon. Collier de barbe à la mode tchétchène, pantalon à poches, des épaules de déménageur à la bedaine de garagiste… derrière mon sandwich qui dégouline, je me dis que ce gars dégage tout sauf le militaire professionnel ou le civil lambda. Son col sent plus la poudre que l’amidon.

Je me souviens que, lorsque l’ambassadeur de France m’a reçu la première fois, son seul conseil était : « Faites profil bas, évitez les putes et les partouzes. » Il n’avait pas tort, il faut croire… car les premiers visages russes commencent à apparaître sur l’application de rencontre Tinder. Grâce à ça, on identifie des gars vus lors ­d’exactions en Syrie. Nos intuitions se précisent. La Wagner est arrivée en Centrafrique.

On veut aller les voir, ces Russes. Leur demander naïvement qui ils sont. Alors, deux de mes collègues et moi sommes allés frapper aux portes de leur tanière, un an avant que Kirill et ses collègues fassent de même, la veille de leur disparition. Toi qui désirais savoir ce que ton frère avait vu lors de son voyage, laisse-moi te décrire la route. Les cases rouges aux toits de paille, les immenses troncs de moringa dans les grandes plaines vertes, un sentiment d’être au milieu de nulle part. Beaucoup d’appréhension, un filet d’excitation et un soupçon de peur : la recette parfaite de la montée d’adrénaline qui m’accompagne durant les deux heures sur le goudron défoncé conduisant au palais de Berengo, où les instructeurs mènent les formations. 

Aujourd’hui, faste et superbe ont laissé place aux barbelés rouillés. Les murs lézardés, envahis par la végétation luxuriante, se dressent comme une enceinte de prison.

Je pense que Kirill a dû ressentir le même malaise que moi, quand il s’est retrouvé face à l’immense portail rouillé de l’ancienne résidence de l’empereur Jean-Bedel Bokassa. Je ne sais pas s’il connaissait le personnage et l’histoire de son palais de béton et de plâtre moulé, vestige de la gloire passée du pays, mais Bokassa incarne à la perfection la Françafrique. Carrière sous les drapeaux de l’Hexagone, fait président à la suite d’un coup d’État en 1966, couronné empereur en 1976 dans un faste napoléonien en papier mâché puis, après trois ans de règne, destitué en quatre heures par les forces spéciales françaises. L’opération la plus courte de l’histoire du mercenariat. 

Mais aujourd’hui, faste et superbe ont laissé place aux barbelés rouillés. Les murs lézardés, envahis par la végétation luxuriante, se dressent comme une enceinte de prison. On frappe. « Bara mo »« bonjour » en sango – au militaire centrafricain qui passe la tête par la porte, tout penaud. Ça se referme. Vient un Blanc, pâle, maigre, limite maladif, le treillis dépareillé, kalachnikov en bandoulière. « Ya gavariout pa fransuski », dit mon collègue – « Je ne parle que français. » Le gars répond en russe. Utile. Après quelques minutes d’hésitation à se regarder bêtement, il finit par photographier nos papiers. Malaise au creux de l’estomac. « No interview, no video, no photo. » On entre. 

Un autre vient. Jeune, mulet brun mais bords du crâne rasés en un dessin tribal un peu ringard. Il est tout sourire, s’appelle Sergueï et vient de Moscou, dit-il. Il tente des blagues en anglais, nous dit qu’il aime le foot et nous demande si on parle farsi. Son pote, la soixantaine, rigole d’une bouche sans dents. Cette impression d’être un os dans un chenil s’estompe. Devant nous, une large avenue poussiéreuse de latérite. Aux abords, des bâtiments délabrés au milieu d’une jungle luxuriante et quelques tentes rapiécées. Quand ton frère est venu, un an après moi, je me demande s’il avait lui aussi l’impression de s’être retrouvé dans Indiana Jones.

Au bout de l’allée, une dizaine de Russes qui nous regardent avec la même curiosité que nous. Gros et maigres, blonds et bruns, glabres et barbus, aux yeux bridés ou ronds… tout un mélange de personnes dont le seul attribut commun est de porter des treillis élimés. Ça paraît tellement surréaliste que, à ce moment-là, je me dis que la situation aurait pu être bien pire. Que les gars ont juste l’air un peu paumés, pas de mauvais bougres. Ils ont même l’air heureux de nous voir. Alors qu’on se décontracte et entame la conversation, un malabar en retrait, regard fermé, se hâte vers ­Sergueï, lui glisse un truc et repart. Les sourires disparaissent. On nous laisse le droit d’aller voir le mausolée de Bokassa, puis on doit partir. Nous voilà, trois couillons, mains jointes dans le dos, devant l’immense statue de bronze de l’empereur, « qu’est-ce qu’on fout là ? » nerveux, on essaie de ne pas rire.

Mecs sans le sou

Demi-tour. Quelques militaires centrafricains nous toisent, médusés. « Spassiba », fracas du portail qui se ferme. En chemin vers Bangui, dans la voiture, un collègue surexcité me dit « C’est les Spetsnaz ! » – forces spéciales russes. Je me rappelle le mec sans dents et son pote au mulet. « Non, c’est des tocards. » Je repense aux tentes de fortune, aux conditions de vie qui avaient l’air précaires. Sur le moment, je n’imagine pas que nous avons affaire à des tueurs sanguinaires, plutôt à des mecs sans le sou. Mais avec le recul, je me dis qu’on n’était pas loin de l’inconscience. La pression retombe dans la voiture, on en rigole. Après la disparition de Kirill et ses collègues, on s’est longtemps demandé si le fait qu’ils soient venus tirer la queue de l’ours dans sa tanière, un jour avant sa mort, n’avait pas scellé leur sort. 

Tu m’as raconté avoir pris le bus une fois depuis Moscou vers le sud de la Russie, pour te rendre dans ta famille, une dizaine de jours avant ce triste soir. Tu avais rencontré des Kazakhs d’Astrakhan, des villageois. Ils t’expliquaient comment des petits gars de leur bled étaient partis en Syrie pour éponger des dettes, et en étaient revenus avec un petit pactole. Je reconnais dans cette description ma première rencontre avec les mercenaires de Wagner. Étrangement, tu parles de « service militaire ». Entre eux, les combattants préfèrent parler de « compagnie » ou de « musiciens », en référence au compositeur Richard Wagner.

Le mercenariat, c’est aussi une histoire de point de vue. D’ailleurs, tu m’as dit que Kirill était en Syrie en tant que journaliste, pendant une opération qui a vu les mercenaires de Wagner se faire écraser par les États-Unis. Une opération de nuit, une opération suicide. Le Kremlin passe le carnage sous silence, les journaux évoquaient 200 morts ; ton frère, lui, parlait de 600 individus. S’il ne tolérait pas les tortures et les massacres perpétrés par la « compagnie », il considérait qu’envoyer des jeunes à la mort constituait un crime tout aussi impardonnable. Nous les voyons comme des fous dangereux ; ton frère, comme des compatriotes. Ce qui le mettait en colère, c’était plus leurs commanditaires que ces petits gars paumés qui tentent de gagner leur vie. 

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