Après le shit, Le Creusot en quête d’un new deal

Écrit par Ramsès Kefi Illustré par Anne-Gaëlle Amiot
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Après le shit, Le Creusot en quête d'un new deal
En 2018 et 2019, l’ancien paradis minier a brièvement acquis le statut, peu reluisant, d’hypermarché du shit. Depuis l’arrestation des têtes du réseau, la ville travaille à redorer son image de cité dynamique et de pôle d’attraction pour l’industrie.
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La tour M est la plus haute du quartier du Tennis. Treize étages. Elle n’est ni gigantesque ni délabrée, mais sa réputation l’allonge et l’assombrit. En regardant dans sa direction, un vieil homme rappelle qu’il n’y a pas si longtemps les vendeurs « de caca, de merde » s’y planquaient. Les dealers. Le local du bailleur était situé au premier étage. En 2019, il a fermé parce que les employés avaient la trouille. La chronologie est importante : l’année 2018-2019 a été une période à part. Des « Parisiens » avaient délocalisé un réseau de drogue ici même, au Creusot, au milieu de blocs bordés par un petit bois. Les règlements de comptes avec les bandits du cru ont fait un mort et des blessés, dont une fille de 14 ans qui jouait en bas de cette tour. Une balle perdue. Le vieux monsieur, blouson, chaussettes et peau beige, se fâche : « Nous étions une ville respectable, avant. Nous n’étions pas préparés à tout ça. »

Le Tennis est un point d’entrée du Creusot, qui fut l’une des capitales européennes de l’industrie. Les Schneider ont été l’équivalent d’une dynastie royale sur cette terre de Saône-et-Loire peuplée de vingt-deux mille âmes. Entre le XIXe siècle et le milieu du XXe siècle, ils ont pensé et bâti un empire sidérurgique prospère, d’où sortaient des locomotives à vapeur, des rails, des armes. Une machine géante, qui battait et malaxait le fer, se dresse devant la cité HLM comme une statue de saint. Le monument est accompagné d’une mention en lettres majuscules : « Ce marteau-pilon à vapeur réalisé au Creusot en 1876 fut à son époque le plus puissant du monde. » 

La tour survivante

Le Tennis, qui compte plus de pins que d’immeubles, a presque 50 ans. Il fut construit pour loger la main-d’œuvre, quand le chômage n’était qu’une menace abstraite. Son nom vient de la petite balle jaune : les HLM ont poussé sur d’anciens courts. Une rénovation d’ampleur, débutée au début des années 2000, a permis de retaper des appartements vétustes et de détruire les immeubles hors d’âge. La tour M est une survivante : elle devait tomber au moment du lifting, mais des locataires s’y sont opposés. Ce quartier ouvrier d’un millier d’habitants est bien loti comparé à d’autres. Il est quadrillé par des pelouses et des bancs, objets en voie de disparition dans les cités populaires. Il est voisin de ronds-points, lesquels donnent sur des zones commerciales, dont une grande boulangerie qui fournit tout – le pain, le café, les tacos. 

Montserrat Reyes, élue communiste et résidente de la tour M, se souvient de « l’occupation provisoire ». Techniquement, le terme tombe juste : les trafiquants, sous la supervision des « Parisiens », avaient planté une tente dans le quartier pour servir la clientèle. L’ancienne professeure a vu des petits revendeurs s’endormir dans le hall. Elle n’a jamais voulu déserter « pour ne pas donner un mauvais signal », d’autant qu’elle est venue vivre ici par conviction : « Je suis issue d’un milieu ouvrier et je me plais au milieu des gens modestes. » Des voisins apeurés, eux, ont préféré déménager. Une aubaine pour les bandits, qui ont banalisé l’esthétique des cagoules noires. Pendant des mois, ils ont investi des logements abandonnés de la tour M pour surveiller les allées et venues.

L’immeuble se situe à quinze minutes à pied du centre-ville. Sur le chemin qui y mène, de vieilles maisons avec du cachet, de nouveaux lotissements aux couleurs claires, des pavillons trop gris pour être gais. L’une des rues qui conduisent à la tour M et ses petites sœurs bétonnées s’appelle Albert-Ier. Le bar du même nom est vide en ce mardi d’automne. Son taulier quinquagénaire lit pour passer le temps et conjurer ce walou. L’impression de décalage en arpentant Le Creusot ne se dissipe jamais : c’est comme si la criminalité s’était perdue et y avait posé ses valises par erreur. 

Pendant « l’occupation provisoire », les trafiquants, sous la supervision des « Parisiens », avaient planté une tente dans le quartier pour servir la clientèle. 

En octobre 2019, la police a fait une descente au Tennis, et décimé les têtes de réseau originaires du Val-de-Marne : trois frères, qui avaient débarqué quelques mois plus tôt comme des pères Noël maléfiques. Dans leur hotte, de la drogue, des armes, des euros en quantité phénoménale. Les stocks ne s’épuisaient jamais, pas même au moment du confinement, où certaines zones du département étaient à court de stupéfiants. Les petites mains, pour faire tourner le business et encadrer les locaux, allaient et venaient en train ou en voiture.

Un policier chevronné du coin à la voix paisible explique : « des associations » entre voyous de régions différentes existent. Une famille locale peut faire appel à des Parisiens pour l’aider à récupérer « une part de marché ». Les connexions de ce type peuvent se faire en prison. Résultat : « Les méthodes en vigueur dans les banlieues parisiennes ont essaimé un peu partout. C’est juste que, dans les zones considérées comme rurales, les phénomènes arrivent en décalage. » 

« Désormais, la tour M, c’est terminé. Mais ça s’est délocalisé ailleurs. Il y a trop d’argent en jeu pour qu’il en soit autrement », poursuit le flic, qui réclame l’anonymat. En 2021, le procès des trois frères du Val-de-Marne a débouché sur des condamnations allant jusqu’à sept ans de prison. Entre-temps, une régie de quartier – une association d’économie solidaire œuvrant à l’échelle locale – a récupéré les murs désertés par le bailleur. Jean-Baptiste Moreau, son directeur, évoque les « Parisiens » comme des démons exorcisés. Pour le prouver, il prend à témoin un mur repeint. Entre deux étages de la tour étaient inscrits les prix des consommations – shit, héroïne, cocaïne, amphétamines et même cigarette à l’unité. Des habitants ont tout effacé au pinceau.

Jean-Baptiste Moreau ajoute le jardin partagé au pied des blocs, né pendant le premier confinement en 2020, à la liste des preuves d’un retour à la vie normale. « Vous vous êtes baladé au Tennis ? », interroge-t-il. Oui. Des gamins jouent non loin du marteau-pilon, une vieille dame au balcon gronde son chien et quatre vingtenaires sont calés sur un banc, immobiles comme des Lego. Des dizaines de volets restent fermés du matin au soir. Un tiers des logements sont vacants. Le Tennis pourrait donc rapetisser encore : « Des diagnostics sont en cours sur le devenir de certains bâtiments », nous écrit le bailleur, dans un e-mail aussi prudent que solennel. 

Désormais, la tour M, c’est fini. Mais le trafic s’est délocalisé ailleurs. Il y a trop d’argent en jeu pour qu’il en soit autrement.

Un policier local, sous couvert d’anonymat

Économiquement, la ville du Creusot est revenue d’entre les morts, du moins ne s’est pas attardée en leur contrée. En 1984, l’empire des Schneider dépose le bilan. Plus d’un millier d’ouvriers sont licenciés. Cataclysme. Des élus se persuadent néanmoins que la faillite est momentanée. Que le prestige d’antan et les compétences acquises par les travailleurs locaux sont des atouts. En trente ans, des sites vacants sont modernisés et les conditions d’installation, facilitées pour qui souhaite investir. La gare TGV sert d’argument pour vendre un bassin économique décloisonné – la capitale est à une heure et vingt minutes. Les aménagements successifs du réseau routier le placent à une demi-heure de l’A6, qui traverse la France du nord au sud. Le Creusot devient une escale entre Paris et Lyon, voire Marseille. 

Au cours des années 2000, l’ex-paradis minier attire Alstom, Safran ou encore Arcelor Mittal. Les gros contrats s’enchaînent pour fournir des pièces détachées aux métros, aux éoliennes ou encore, aux sous-marins. En 2022, le chômage a encore baissé : il oscille autour de 7,9 %, dans la moyenne nationale. ­Médiatiquement, Le Creusot devient une ville-gymnaste, en plein grand écart : une jambe calée sur les louanges des pages économiques et l’autre sur la rubrique des faits divers. Le bonheur des uns peut faire celui des autres : les routes de la résurrection industrielle sont aussi celles de la drogue. 

Le bonheur des uns peut faire celui des autres : les routes de la résurrection industrielle sont aussi celles de la drogue.

Torcy, 2 000 habitants, se trouve en face du Tennis et du marteau-­pilon. C’est la même communauté urbaine, celle du Creusot-Montceau. La frontière ? Une place fraîchement rénovée, dont le sol brille comme une patinoire et qui donne sur des commerces. L’un d’entre eux, le petit bar PMU, a été criblé à l’arme de guerre le lundi 17 octobre 2022 vers 1 heure du matin. Une trentaine de coups de feu sur le rideau de fer. Il n’y avait personne à l’intérieur – mais s’il y avait eu quelqu’un ? Les gens du coin, toutes générations confondues, sont usés de témoigner et de constater. Alors, ils se taisent, s’agacent ou renvoient vers ce qu’ils estiment logique – « Il y a des caméras, donc on saura », « Nous ne sommes pas de la police », « On s’en fout, chacun ses fréquentations. »

Adel Jebahi, le gérant du Pilon – le bar en question – a un accent du Var, des lunettes, une barbe poivre et sel et une dent contre le maire de Torcy. Ce dernier a publié un com­muniqué offensif. En résumé, ce rade serait un repaire de dealers. Correctif du propriétaire : le lieu dérange parce qu’il est le QG des jeunes des quartiers alentour. Adel Jebahi a une alarme sur son téléphone, reliée aux caméras du Pilon, « qui sonne, quand un rongeur passe, par exemple ». Dans la nuit de dimanche à lundi, elle a bippé. Il a jeté un coup d’œil, avant de se rendormir. Rien d’anormal, jure-t-il. À l’ouverture, il découvre les dégâts. Des fenêtres bousillées, des experts balistiques en alerte et les assurances dans les parages. Les images de vidéo­surveillance montrent un tireur encagoulé qui s’acharne sur sa gâchette et grimpe dans une voiture. 

« À quoi sert de tirer sur un rideau de fer ? »

Le Varois, en bout de quarantaine, possède deux PMU dans le secteur, distants d’un kilomètre. Il reçoit dans celui du Creusot et grimace en tétant une bouteille d’eau à la fraise : « À quoi ça sert de tirer sur un rideau de fer ? » Sourire : « Dès qu’on remet la devanture en état, on rouvre. Je perds de l’argent, là. Si ça ne tenait qu’à moi, on serait déjà ouvert. » Les enquêteurs lui ont demandé s’il avait eu un différend qui aurait poussé des types à se venger. Non. Avant ses deux commerces, il gérait avec son frère un PMU à Montélimar. Après, ce sera probablement Lyon, où son fils aimerait investir. Sourire : « S’il y a des dealers au Pilon, que les autorités fassent leur travail. »

Un client au teint mat, yeux éteints et épaules costaudes, s’approche du gérant à la fin de notre conversation et colle sa bouche presque à son oreille : « Ceux qui font du mal finissent toujours par payer. » Adel Jebahi ne se départit pas de sa mine détachée : « À la base, j’aime bien la campagne. » Et la police de se raccrocher à une hypothèse : elle voit dans ce mitraillage une tentative d’intimidation de bandits du coin pour forcer le propriétaire à vendre, et installer un point de deal au PMU – voire l’utiliser pour blanchir de l’argent. 

La police voit dans le récent mitraillage du bar PMU une tentative d’intimidation pour forcer le propriétaire à vendre, et y installer un point de deal.

Comme Le Creusot, Torcy a été éclaboussé de sang en 2019 : un « Parisien » mêlé au trafic a été abattu. Le flic chevronné à la voix apaisante appelle à bouleverser les grilles de lecture classiques : « Il ne faut plus raisonner à l’échelle d’une ville. Au-delà de ceux qui gèrent le trafic, la main-d’œuvre arrive de partout. Les réseaux mettent des petites annonces sur Snapchat. » La « petite main » du deal descend d’un train et se rend à un endroit fixé au préalable. Généralement, un type en cagoule lui prend sa pièce d’identité et lui jure qu’il l’a à l’œil. Le policier reprend : « La petite main travaille quelques jours et s’en va, comme pour une mission en intérim. Il faut que la main-d’œuvre tourne. Ne pas s’ancrer sur un territoire évite de se faire prendre et sème la peur chez les habitants qui ne reconnaissent pas les visages. En fait, le jeune qui arrive pour bosser ne sait même pas qui est son employeur. Et, de plus en plus, il est mineur. » 

Au Creusot et ses alentours, les trafiquants ont exploité la faiblesse des effectifs de police : une soixantaine d’agents pour les trente mille habitants de son bassin. La commune possède un commissariat, mais pas de commissaire – c’est un commandant qui dirige. Quand ça chauffe, ce sont les villes d’à côté, comme Chalon-sur-Saône, qui envoient du renfort. La mairie avance la même théorie depuis des années : Le Creusot a longtemps été trop paisible pour obtenir des moyens sécuritaires supplémentaires. Le secteur n’avait pas le profil. Contactée, la préfecture de Saône-et-Loire ne donnera pas suite. 

Tout doit disparaître, et vite

Au vrai, les « Parisiens » ont cultivé un terrain déjà fertile. Dès 2012, l’ancien empire des Schneider était surnommé la « Petite Hollande » par un cadre de la sécurité départementale – un organe du ministère de l’Intérieur. Depuis dix ans, les saisies de drogue dure et d’armes se multiplient, comme en témoignent les archives du Journal de Saône-et-Loire. L’équipe originaire du Val-de-Marne n’a rien inventé. Elle a juste, en exportant ses méthodes, fait monter le trafic d’un cran dans sa violence, son organisation et ses volumes. L’abondance de la marchandise au Creusot y a fait baisser le prix des doses. C’est comme dans un supermarché : tout doit disparaître, et vite, pour renouveler les offres et la variété des produits. La clientèle afflue, du nouveau consommateur urbain au villageois accro à l’héroïne – la communauté d’agglomération pèse quatre-vingt-dix mille habitants. 

Quelle ville n’est pas concernée par la drogue ? L’enjeu n’est pas seulement la répression. Il faut agir sur les clients.

David Marti,  maire du Creusot

En 2021, un jeune homme du Tennis a témoigné sur BFM-TV. Dans l’obscurité d’un lieu camouflé, visage caché, voix modifiée. Ce n’est pas tant ce qu’il raconte de la tour M qui bouscule le plus, mais ses incises. Il dit qu’au-delà de l’argent sale les « Parisiens » et ceux qui turbinaient pour eux ont ranimé une cité endormie. Ils ont amadoué les gamins, organisant, entre autres, des barbecues et des tours de quad. C’est l’une des pierres angulaires de « l’occupation » : les dealers, pour garder la mainmise sur une cité HLM, tentent de se faire accepter par des offrandes. Par endroits, ils vont même plus loin que les merguez : ils se procurent une liste des locataires en retard sur les loyers et règlent leurs ardoises à leur place.

Sur son fauteuil, David Marti, costume rayé et col roulé, revendique une parole pragmatique : le deal n’est pas éradiqué, mais Le Creusot, le Tennis et sa tour M respirent mieux sans « Parisiens ». Le maire, également président de la communauté d’agglomération, problématise : « Quelle ville n’est pas concernée par la drogue ? L’enjeu n’est pas seulement la répression. Il faut agir sur les clients. »

David Marti reçoit au château de la Verrerie – fonderie royale transformée par les Schneider au XVIIIe siècle – et tend un fascicule orange retraçant l’histoire récente du Tennis. Une salle de spectacle neuve, qui fait boulodrome, accueille régulièrement des événements culturels et sportifs tout près de l’école maternelle. Un espace France Services, regroupant Pôle emploi, la Poste et les impôts, a ouvert dans la tour M en 2021. Treize caméras ont été installées pour surveiller ce qui s’y passe. Une « consultante en marketing territorial » travaille à recentrer l’image du Creusot sur son prestige économique : la ville doit être perçue comme la capitale de la réindustrialisation française, et rien d’autre. Le maire à la silhouette svelte dépose délicatement la double page d’un journal devant lui, avec un classement des communes les plus malades du trafic. Valenciennes, Lens, Lorient… « Vous avez vu le nom des villes ? », commente David Marti, entre compassion et soulagement. Le Creusot n’y est pas.

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